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Dossier de la Rédaction

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Les nids-de-poule refont surface à Akwa-nord

Les travaux de réfection d’urgence sur cet axe ont connu un succès de courte durée.

Morceau choisi. Près de 5mn sur un petit bout de tronçon de quelque 100m en voiture, sans embouteillage. Entre la boulangerie Bakers et la chefferie de Bonamouang. Bien loin du record du monde du sprinteur jamaïcain Usain Bolt sur la distance pleine, en 9"58. Lui qui a pourtant utilisé ses pieds. Bien loin également du temps que pourrait mettre un piéton sur ce même intervalle. Et que dire du temps mis, toujours en voiture, sur l’ensemble du tronçon, un peu après le centre d’état-civil, jusqu’au Terminus Akwa-nord ?

Raison de cette lenteur : des trous. De plus en plus profonds. De plus en plus destructeurs. A l’origine de bouchons interminables. Au grand désarroi des riverains, mais surtout des usagers de cette route, l’un des principaux axes pour rallier Bonamoussadi, Makepe, Kotto, Logpom, etc. C’est le cas de Léary Ngango, résidente à Makepe : « Je ne trouve même pas de mots pour qualifier l’état de cette route. À partir d’Akwa-nord, j’ai fait 45 mn pour atteindre mon quartier, et ce n’était même pas à l’heure de pointe ».

D’autres usagers, également amers, s’en donnent à cœur joie. Les termes péjoratifs pleuvent : « Mascarade », « navrant », « insupportable », « détruite »… Jérémie M., habitant aux alentours, a la dent particulièrement dure : « D’abord, la route est étroite. Quant à l’entretien, quand bien même on pense qu’on a arrangé, la dégradation d’après est pire ». Christiane Matana, du côté de Kotto, en rajoute une couche : « Ce ne sont plus des nids-de-poule, mais des nids-d’éléphant. Il y a pourtant plus d’un mois, on nous annonçait qu’il allait y avoir des travaux de réfection de la route ».

Des travaux, il y en a bien eu de la part de la Communauté urbaine de Douala il y a quelques semaines. De la terre a été versée ici et là pour boucher les trous et soulager les usagers dans un premier temps. Sauf que depuis une dizaine de jours, l’endroit fait peine à voir. La pluie a pratiquement enlevé tout ce matériau de secours. Là où il n’y a plus de bitume, et sans rigoles de part et d’autre de la route, le mélange ne permet pas de savoir où finit la chaussée et où commence le trottoir. Sans compter que les abords qui ne connaissent pas la circulation des voitures se sont transformés en gadoue. Obligeant les habitants à utiliser parfois du matériel de construction comme pont pour sortir des maisons.

Même si la Cud a promis une réfection plus importante et plus approfondie après la saison pluvieuse, Léary Ngango reste sceptique : « L’année dernière déjà, on nous avait servi le même discours ». La jeune femme se fait oiseau de mauvais augure : « Du côté de Padre Pio aussi, la route est en train de se creuser. Et si on continue comme ça, d’ici décembre à janvier, ce sera pire ». Vivement donc la fin du mauvais temps pour que les engins empêchent cette triste prédiction.



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