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Dossier de la Rédaction

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Des usines de production pour emballages biodégradables avant avril 2014

C’est l’une des recommandations de la réunion de concertation du 14 août 2013 à Douala.

« Il existe des alternatives, feuille, papier… et nous allons inviter les producteurs à fabriquer des emballages biodégradables ». Hélé Pierre, ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, évoquait ainsi d’autres solutions de remplacement aux emballages plastiques, facteurs de pollution. Une déclaration prise en compte par les participants à la réunion de concertation sur l’application des textes signés en 2012 sur la protection de l’environnement. En effet, c’est l’une des six recommandations énoncées à l’issue de la rencontre du 14 août 2013 à Douala : mettre sur pied des usines de production des emballages biodégradables avant avril 2014.

Une piste ambitieuse qui viendrait ainsi prendre le relais, à la suite des emballages plastiques de moins de 60 microns, frappés d’interdiction dès mars 2014. Au sortir donc de ces échanges qui avaient pour thème « Nouveaux regards sur la gestion des déchets et emballages non biodégradables », il est aussi question entre autres d’instaurer la fiscalité incitative à la protection de l’environnement, d’impliquer les associations concernées dans les activités de protection, d’accroître la collaboration public-privé. Autre point, promouvoir la création des filières de récupération des emballages non biodégradables. Surtout quand on sait que 58% des consommateurs évacuent, après usage, leurs déchets d’emballage plastique dans les rues, les trous ou les poubelles, selon une enquête menée par le Minepded en 2011.

Et même si « la réglementation oblige désormais tout fabricant, importateur ou distributeur des emballages non biodégradables à mettre en place un système de consigne pour faciliter la récupération desdits emballages en vue de leur recyclage, valorisation ou élimination finale » comme précisé par le ministre, certains opérateurs rechignent encore à se conformer, évoquant le coût élevé du processus. D’où l’importance de la rencontre de mercredi, initiée dans le cadre de la sensibilisation de tous les acteurs concernés par la question.

Objectif à sept mois du délai d’interdiction, que les opérateurs du secteur comprennent, s’approprient et mettent en œuvre les textes signés en 2012. Et tous les trois mois, Hélé Pierre l’a promis, « nous allons venir faire le point avec vous ». Il avertit cependant les contrevenants et rappelle les sanctions : « Une peine d’emprisonnement de 2 à 10 ans ou une amende de 5 000 000 à 10 000 000 F ».



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