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Dossier de la Rédaction

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Les 110 héritiers du duala

http://cameroon-tribune.cmLa chefferie supérieure Bell a clos samedi la 1ère édition d’apprentissage de la langue.

Samedi 17 août 2013. Cour de la chefferie supérieure du canton Bell, Bali. Il y a du monde. Des parents, des autorités administratives emmenées par le représentant du gouverneur Joseph Beti Assomo. Ils sont venus plonger dans le patrimoine sawa. Duala plus particulièrement. Pour les accueillir, les autorités traditionnelles. Parce qu’il est bien question de tradition.

Il est surtout question de 110 enfants qui, depuis le 1er juillet dernier, ont suivi des cours de duala et de culture sawa à la chefferie. Et sous l’œil vigilant des Mbidi, la garde royale, en cette cérémonie de clôture, les élèves, de 5 à 15 ans, ont à cœur de montrer ce qu’ils ont appris. Ça commence par leur tenue. Sandjas et chemises pour les garçons. Kabas et foulards pour les filles. Ils sont tous en blanc. Pieds nus. Cet art de l’habillement, comment nouer ci ou ça, a fait partie de leur enseignement d’un peu plus de 45 jours.

Les enfants se sont donc exercés à compter, connaitre les jours de la semaine et les mois de l’année en duala, apprendre les poèmes, les proverbes. La transmission du patrimoine s’est aussi faite à travers musique, danses, chants, un atelier animé par la troupe royale Bolo ba Bessombe. A travers également l’art culinaire, des activités ludiques. Tout comme une excursion le 14 août pour découvrir les sites et monuments faisant partie de l’histoire de leur culture.

Des activités qui ont rencontré un grand engouement. En effet, cette première édition prévoyait d’accueillir 30 élèves. Mais l’organisation s’est retrouvée avec près du quadruple, 110. Ce qui a fait dire à la princesse Clarisse Douala Bell, épouse de son Altesse royale Jean Yves Bebe Douala Manga Bell, le prince régnant : « Je suis vraiment surprise, parce que les enfants, les parents, la population, le peuple du canton Bell, tout le monde a répondu présent. Preuve de l’importance de ce projet de préservation de notre culture ».

Côté parents, on ne tarit pas d’éloges. C’est le cas de Laurence Ekessi Ngando Black : « Aujourd’hui, les enfants commencent à perdre leur patrimoine. Une initiative comme celle-ci, très bonne, leur permet de savoir d’où ils viennent. L’idéal serait de rendre le projet permanent ». Ce qui sera sûrement encore mieux pour ceux qui viennent de loin. Parmi les élèves, on a noté la présence de Béti, de Bamoun, et même d’une petite Sénégalaise.http://cameroon-tribune.cm



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