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Dossier de la Rédaction

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Livres: Le pouvoir, des palais à la rue

L’ouvrage de Simon Bolivar Njami-Nwandi décrit l’ère des révolutions, celle du passage du pouvoir dans certains pays africains.

Le livre s’ouvre sur la chute du Colonel Kadhafi en Libye il y a deux ans. C’est la première fois dans l’histoire contemporaine, d’après l’auteur, que la « respectueuse démocratie occidentale vole publiquement au secours militaire accablant d’une bande de rebelles contre un Etat officiellement reconnu souverain avec un gouvernement légal. » Une puissance occidentale qui prête main forte à des rebelles pour renverser une dictature, ce n’est pas commun. Mais Simon Bolivar Njami-Nwandi, dans son ouvrage intitulé « Des conférences nationales souveraines à la souveraineté de la rue », fait un constat sans appel. En l’espace de quelques mois, l’Afrique a dû se séparer de quatre de ses « éminents chefs d’Etat : Ben Ali de Tunisie, Hosni Moubarak d’Egypte, Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, et enfin Mouammar Kadhafi de la Libye. »

Comment en est-on arrivé à ce retournement de situation ? Pour l’auteur, la domination de la rue s’est substituée à celle des palais et des bunkers de dictateurs. Pour illustrer son observation, il s’appesantit sur les révolutions du « printemps arabe », en Libye notamment, mais aussi sur une analyse de la décolonisation, de la néo colonisation, entre autres. Cet essai de 228 pages publié aux Editions CLE explore les causes profondes de mouvements irrésistibles de foules. Seulement, l’auteur ne s’aligne pas complètement sur les réactions de ces peuples survoltés, décidés à discuter le pouvoir avec les autorités établies.

Selon Charly Gabriel Mbock, universitaire, préfacier de l’ouvrage, « Simon Bolivar Njami-Nwandi dit plutôt son indignation et son humeur face au déficit de gouvernance dont l’Afrique est victime, et aux prédations intérieures et extérieures qui l’anémient. » Il ne jette pas non plus la pierre au peuple, qu’il reconnaît « spolié de sa souveraineté et frustré de son droit de conférer. » Pour l’auteur, parler de révolution des peuples revient à se prononcer sur un échec de la démocratie, mais aussi sur l’un des faux pas de l’ONU, « l’organisation de paix dans le monde organise des guerres d’occupation dans le monde. »

Le peuple africain se retrouverait donc, dans certains contextes, livré à lui-même. Ceci face à la souveraineté des gouvernements du continent, et à l’immixtion intéressée des grandes puissances dans la gestion des pays d’Afrique.


 

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