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Dossier de la Rédaction

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Une lueur d’espoir

L’élection présidentielle finira-t-elle par avoir lieu à Madagascar ? Le peuple malgache et la communauté internationale dont l’aide financière est vitale pour la Grande Île l’espèrent vivement. Pour enfin sortir de la grave crise politique qui mine le pays et compromet le développement depuis quatre ans. C’est ainsi qu’avec l’annulation samedi dernier par la nouvelle Cour Electorale des trois candidatures controversées à l’origine du blocage, le pays a franchi un pas décisif vers l’organisation d’une élection présidentielle enfin reconnue par la communauté internationale. Et si cette décision tient la route jusqu’au bout, on ne verra pas sur la ligne de départ les trois principaux favoris du scrutin : Andry Rajoelina, l’actuel homme fort du pays, l’ancien président Didier Ratsiraka, et Lalao Ravamalomanana, épouse de l’ancien chef de l’Etat Marc Ravalomanana. Andry Rajoelina avait déposé sa candidature hors du délai légal, tandis que Didier Ratsiraka et Lalao Ravalomanana n’ont pas résidé à Madagascar six mois avant la date du scrutin, qui aurait dû se tenir le 24 juillet dernier.

Pourtant malgré cette avancée déterminante, on n’est toujours pas absolument certain que le retrait forcé des protagonistes de la crise qui a plongé Madagascar dans le chaos politique pendant tout ce temps contribuera véritablement à la sérénité du scrutin. Car pour l’heure, on n’observe pas le moindre signe de fair-play dans l’entourage des concernés à l’annonce de la décision. Au bas mot, les trois disqualifiés représentent tout de même plus de la moitié du corps électoral. Et même si le code électoral a prévu des candidats de substitution présentés par les partis pour remplacer les recalés, on n’est pas à l’abri d’une consigne de boycott du scrutin par une partie de l’électorat dépité car estimant que toutes les règles du jeu sont fixées par l’étranger. On n’en est évidemment pas encore, et aucune date n’est actuellement fixée, d’où la nécessité de s’accrocher à ce signe et souhaiter que les hommes politiques en vue du pays mettent enfin un bémol sur leurs ambitions personnelles au nom de l’intérêt supérieur du peuple malgache, première victime de cette mésentente au sommet.

 

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