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Dossier de la Rédaction

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Un policier tué dans un poste frontière avec la RCA

Félix Ngando Ndalle a été criblé de balles dans la nuit du 19 au 20 août 2013 à Toktoyo, dans la région de l'Est.

Des éléments de la Séleka (alliance des hommes en tenue en RCA) non encore identifiés ont froidement abattu Félix Ngando Ndalle, officier de police, deuxième grade. Ce drame est survenu dans la nuit du 19 au 20 août, au poste frontière de Toktoyo, arrondissement de Ouli, localité située à environ 160 Km de Batouri, chef-lieu du département de la Kadey. Félix, âgé de 48 ans, était le chef de poste de frontière de la sûreté nationale de Toktoyo. Des témoins rapportent que c’est aux environs de 20 h 30 que l’incident a éclaté. Les premières informations avancent qu’il s’agit des éléments de Séléka qui auraient tué le policier camerounais. Les mêmes sources croient savoir que c’est un lieutenant de la Séléka qui a ouvert le feu le premier, sous le regard impuissant de notre compatriote. Il s’agissait en fait d’une attaque en bonne et due forme de ces éléments qui se sont retrouvés sur le territoire camerounais. Selon des récits concordants, ils ont attaqué la brigade de gendarmerie de Toktoyo. « Ils n’ont trouvé personne en place. Et sont repartis pour attaquer le poste frontières de police », selon notre source. Au poste de frontière, le chef était alors en poste. Ils l’ont criblé des balles. On dénombrait trente six impacts sur son corps, ramené à Bertoua où ses camarades d’armes lui ont rendu un hommage mérité, avant son transfert à Yaoundé.

Comment en est on arrivé là ? Selon les premières explications, c’est une simple blague qui a tourné au drame. Des sources rapportent que les hommes de la Séléka ont passé la journée du 19 août à siroter les bières dans les gargotes de Ouli. Avec leurs homologues camerounais. C’est au moment de rentrer dans leur pays que des policiers camerounais, qui les raccompagnaient au niveau de la frontière, les ont un peu taquinés. Un policier camerounais a soutiré le badge d’un militaire centrafricain. Le camerounais promet de lui rendre son badge, plus tard. Le centrafricain le prend trop mal. Et ses frères d’armes avec. Après un conciliabule, les policiers camerounais croyaient la blague terminée, mais ils seront surpris de voir des militaires centrafricains débarquer à la brigade de gendarmerie, puis au poste frontières, armés et déterminés à tirer sur tout ce qui bouge. « Quand ils sont arrivés, Félix leur a demandé de ne pas tirer, de ne pas faire de vacarme, car nous sommes frères d’armes », rapporte un policier camerounais. Mais ils ont tiré des balles réelles. Après leur forfait, les bourreaux ont rebroussé chemin. Alerté, le gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, en compagnie du délégué régional à la sûreté nationale, Grégoire Sinbero, est descendu sur les leux du drame, pour apaiser les tensions. A l’heure actuelle, les autorités ont pu restaurer la paix au niveau de cette frontière.



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