Sally Maïriga, directeur de l’enseignement privé de base au Minedub s’explique sur la répression menée contre les établissements clandestins.

Quelles sont les mesures prises pour s’assurer que les établissements fermés le restent ?

Le ministre de l’Education de base, après avoir interdit le fonctionnement de 540 établissements clandestins au cours de l’année scolaire 2012/2013, a saisi les autorités administratives de toutes les régions concernées, leur demandant de veiller à la stricte application de ladite mesure.

Il faut dire que les rapports qui nous parviennent à l’issue des différentes missions de contrôle du Minedub, envoyées sur le terrain, nous donnent une grande satisfaction. Les gouverneurs de régions ont saisi les autorités administratives départementales et d’arrondissements qui ont bien accompli leur devoir d’application stricte de la mesure sus évoquée. C’est d’ailleurs l’occasion pour nous de les en remercier.

Comment expliquez-vous que certains établissements fermés ont malgré tout exercé leurs activités sans être inquiétés ?

Il faut établir la nuance, en signalant que ceux des établissements fermés qui par la suite finissent par suivre la règlementation en vigueur relative à la déclaration de création et d’ouverture d’un établissement scolaire privé de base, obtiennent immédiatement leur agrément d’ouverture. Ils peuvent ainsi reprendre le fonctionnement de leurs activités scolaires en toute légalité.

Le phénomène des établissements clandestins persiste pourtant…

Il faut aussi noter que, comme dans toute entreprise humaine, il y a des brebis galeuses. Celles-ci ne sont pas laissées sans surveillance. Au contraire, elles continuent de faire l’objet d’une très grande préoccupation dans les services techniques de notre département ministériel. D’autres missions de contrôle sont en cours.