Les résultats obtenus dans le cadre du dialogue de pré-qualification jugés non concluants.
Ils sont au nombre de 24, les établissements du parc hôtelier de l’Etat à privatiser. La procédure a connu récemment un rebondissement. En effet, le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul) , Bello Bouba Maïgari, dans un communiqué publié le 16 août dernier, informait les candidats présélectionnés au dialogue de pré-qualification du 30 mars 2012, que celui-ci est suspendu. Le dialogue de pré-qualification est l’étape au cours de laquelle les soumissionnaires choisis par le comité ad hoc, en l’occurrence le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat (Carpa), pour le cas d’espèce, sont auditionnés par le comité de suivi logé au Mintoul afin de juger de leur crédibilité et les retenir comme candidats fiables. « Le dialogue a été suspendu parce que les conclusions n’ont pas été bonnes. Tous les membres du comité n’ont pas été d’accord avec les conclusions présentées », confie un cadre du Mintoul proche du dossier.
Maintenant, il est question de procéder à l’évaluation de la valeur vénale (qui s’acquiert à prix d’argent) des structures à privatiser, ce qui n’avait pas été fait au préalable. « L’Etat doit s’assurer qu’il a les titres de propriété de tous ces établissements. On ne peut pas mettre sur le marché quelque chose qui ne nous appartient pas », ajoute notre source. Une fois toutes ces données connues, un nouvel appel public à manifestation d’intérêt sera lancé par le Mintoul.
Le parc hôtelier de l’Etat dans son ensemble, c’est un total de 30 établissements, correspondant à 1927 chambres répartis dans les dix régions du pays. Le désengagement de l’Etat du secteur hôtelier ouvre une brèche pour les investisseurs dans un pays aux potentialités touristiques reconnues. Le Cameroun a atteint le cap de destination touristique avec plus de 500 000 arrivées de touristes sur son sol depuis 2010.