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Présidentielles malgaches, premier tour le 25 octobre

La Commission électorale a également annoncé hier pour le 20 décembre, le second tour, couplé aux législatives.

Le premier tour des élections présidentielles malgaches aura lieu le 25 octobre et un éventuel second tour jumelé avec les élections législatives sera organisé le 20 décembre. L’annonce a été faite hier par la nouvelle Commission électorale spéciale malgache (Ces) qui met ainsi fin à trois mois de blocage du processus électoral.

La veille mercredi, cet organe avait déjà publié la liste définitive des candidats en lice pour le premier tour des présidentielles. Une liste de 33 noms et où ne figurent pas ceux du président de la transition Andry Rajoelina, de Didier Ratsiraka et de Lalao Ravalomanana. Les trois principaux candidats qui ne remplissaient pas les critères d’éligibilité n’ont présenté aucun candidat de substitution à l’expiration mardi du délai de recours, après l’annulation de leurs candidatures par la Ces samedi. Au contraire, Lalao Ravalomanana a de nouveau déposé ses dossiers, que la Ces a une nouvelle fois rejeté. Par contre, la Cour a accepté la candidature du ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina, soumise en remplacement des candidatures de Jules Etienne et de Kolo Roger, deux des cinq autres candidats également recalés samedi, révèle le journal midi-madagasikara.

Cette candidature est perçue comme nouvelle déchirure dans le camp présidentiel. Ce d’autant plus que deux soutiens proches d’Andry Rajoelina, le vice-Premier ministre Hajo Andrianainarivelo, et l’ancien président de l’Assemblée nationale, Jean Lahiniriko, qui se sont désolidarisés vis-à-vis de lui, sont en lice pour le premier tour des présidentielles. Tandis que le chef de l’Etat avait investi le maire d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy comme candidat, avant de présenter sa candidature à son tour. Il n’a toutefois pas retiré celle de son dauphin qui demeure aujourd’hui en course.

Mais le président de la transition a « considéré l’option d’un candidat de substitution comme un lot de consolation », affirme le site d’information panafricaine Koaci.com. Un entêtement qui, comme celui des deux autres candidats favoris, laisse planer une crainte sur le scrutin. Ce d’autant plus que ces derniers capitalisent tous les trois 50 à 60% de l’électorat, selon des analystes. D’ailleurs, le ministre de la Communication,Harry Laurent Rahajason, dit craindre des troubles des partisans des clans Rajoelina et Ravalomanana qui auraient fait savoir qu'ils vont « réagir ».



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