Des contrôles organisés pour réguler l’activité des vendeurs d’armes et de munitions de Douala.

Selon Naseri Paul Bea, préfet du Wouri, cinq armureries au moins sont enregistrées dans les fichiers de son administration. Pourtant, seulement deux opérateurs exerçant dans ce secteur – pourtant très sensible – viennent régulièrement pour les contrôles administratifs. Il fallait remettre de l’ordre dans cette activité, d’où la réunion convoquée la semaine dernière entre le préfet et les opérateurs.

« C’est un secteur très sensible dans la mesure où les armes ne sont pas faites pour être gérées n’importe comment. Les mesures que nous avons prises sont des mesures réglementaires prévues par la loi qui régit ce secteur d’activités. La loi demande que les armureries soient contrôlées par les préfets territorialement compétents », déclare Naseri Paul Bea à CT.

Désormais, selon l’autorité administrative, les armureries de Douala selon contrôlées chaque trimestre. Par ailleurs, il est question de vérifier comment les particuliers acquièrent les autorisations d’achat et de port d’armes. « Nous constatons souvent que les autorisations d’achat viennent d’ailleurs que de l’autorité locale. Par exemple, une personne à Douala avec une autorisation qui vient d’Edéa », précise le préfet du Wouri.

Enfin, l’autorité administrative annonce des descentes sur le terrain. « Nous irons dans les boutiques de stockage, vérifier si les armes sont dans une bonne posture de sécurité. Ces armes peuvent aussi être louées à des fins inavouées. Donc, il était question pour nous d’attirer l’attention des gérants de ces armureries, pour revenir à l’orthodoxie. Sans contrôle, les gens pensent que tous est permis », déclare in fine Naseri Paul Bea, qui siffle la fin de la recréation.