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Dossier de la Rédaction

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Combat permanent contre les Etablissements clandestins

Pour les autorités administratives et les parents, c’est un casse-tête, d’année en année.

En cette veille de rentrée scolaire, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a publié plusieurs arrêtés fermant certains établissements scolaires privés pour fonctionnement sans autorisation de création ou d’ouverture. Ces établissements se trouvent dans les régions du Centre, Littoral, Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une quinzaine seulement ! Louis Bapès Bapès, dans un communiqué signé en fin de semaine dernière, "prie" d’autres fondateurs à passer dans ses services compléter leurs dossiers de demande d’immatriculation. Environ 70 établissements visés.

Des sources proches de ces dossiers expliquent, sous cape, que la stratégie est méthodique. Il n’est pas question, selon eux, de susciter des remous en ce moment. Des politiques pourraient faire des récupérations inopportunes, craignent-ils. C’est pourquoi, l’accent est mis ici sur la sensibilisation des clandestins à se mettre en règle. La responsabilité des parents est aussi interpellée afin de faire le bon choix au moment d’inscrire les enfants. Pour les aider, une liste d’établissements autorisés par le Minesec a été publiée, afin que nul n’en ignore.

En face justement, Youssouf Adjidja Alim compte sévir. Plus de 400 établissements clandestins seront fermés, rassure une source digne de foi. L’an dernier, le ministre de l’Education de base a fermé 540 établissements clandestins. Il y a deux ans, le nombre dépassait 800. C’est dire si la clandestinité est devenue un fond de commerce qui fait courir. Bien sûr les élèves et les parents paient le lourd tribut. En mai dernier, la télévision a montré des mouvements d’humeur dans un établissement secondaire privé à Yaoundé où les élèves étaient abandonnés à eux-mêmes depuis avril, les enseignants non payés. Les dirigeants avaient pris la poudre d’escampette à temps, déménageant même de leurs domiciles pour mettre leurs familles à l’abri mécontents. Evidemment, ils s’étaient sauvés avec la caisse où se trouvaient les frais d’inscription de leurs candidats au BEPC, probatoire et baccalauréat. Les infortunés n’ont pu rattraper une année qui se dessinait… infructueuse.

La clandestinité des établissements scolaires, une fatalité ? Non, rétorque-t-on au Minesec. « Nous avons mis en place un répertoire des établissements d’enseignement secondaire. Cela nous a imposé un travail de fouille qui nous a ramenés dans les années 1930. Nous avons pu nous rendre compte qu’il existe des établissements catholiques…clandestins », explique notre source. Ceux-là font partie des établissements invités à régulariser leur situation. Pour le reste, le combat continue. La difficulté se trouve au niveau de la spontanéité d’ouverture de ces écoles. Un matin, un esprit ingénieux décide de faire par exemple de sa maison, un établissement scolaire. Il en est des églises de réveil comme des établissements scolaires clandestins !


 

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