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Dossier de la Rédaction

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La rentrée administrative met les responsables sur les bancs

Chefs d’établissement, censeurs et autres surveillants généraux ont renoué avec l’école hier.

Ce lundi 26 août était jour de rentrée administrative pour le compte de l’année scolaire 2013/2014. Une entrée en matière observée à tous les niveaux d’enseignement (maternelle, primaire et secondaire), aussi bien dans le public que le privé. Et contrairement à la pensée populaire, les enseignants n’étaient pas concernés. Dans les lycées par exemple, « la rentrée administrative s’applique uniquement aux chefs d’établissement, censeurs, surveillants généraux, surveillants de secteur, chefs de services de l’orientation, des sports et des activités post et péri scolaires », selon Tonye Jean De Matha, proviseur du lycée bilingue d’Etoug-Ebe à Yaoundé. Hier, le secrétariat de ce dernier ne désemplissait pas ! Des collaborateurs, venant signaler leur présence, mais surtout des parents et élèves, en quête d’informations ou d’une place. Plus d’une fois, le proviseur est sorti de son bureau pour s’expliquer avec la foule. « Les dossiers de recrutements ne se déposent pas ici. Et pour les inscriptions, attendez la rentrée, il y aura un calendrier pour ça », a-t-il souvent vociféré. Mais en vain !

Dans la pratique, Tonye Jean De Matha explique que la rentrée administrative consiste en une série de réunions de remise à niveau et de rappel des textes. Par exemple, « le ministre des Enseignants secondaires nous a instruit de rappeler aux responsables qu’ils ont un quota d’horaires d’enseignement par semaine et que c’est obligatoire. Quatre pour le proviseur et six pour les autres ». Aussi, c’est l’occasion de revisiter le règlement intérieur, confectionner les emplois du temps en prélude à la rentrée des enseignants mercredi, finaliser les documents pour la tenue dès vendredi de la commission de recrutement de nouveaux élèves, organiser la propreté des lieux, etc. C’est aussi le jour où le chef d’établissement doit signer les demandes de transferts de ses élèves vers d’autres établissements publics.

Dans le primaire public, c’est pratiquement la même ambiance. Les cahiers de textes et autres documents didactiques sont en cours de confection. Ici également, les parents sont refoulés, les inscriptions démarrent le jour de la rentrée des élèves. Gabriel Ntsoli Moudio, délégué départemental du ministère de l’Education de base dans le Mfoundi souligne qu’il est hors de question qu’on admette de nouveaux élèves pour l’instant : « Il faut d’abord sortir le fichier des anciens qui ont la priorité », précise-t-il.

Le privé aussi fait sa rentrée administrative. Mais là, les inscriptions se font simultanément. D’où les affluences observées de part et d’autre.

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