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Dossier de la Rédaction

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La diaspora au champ

S’éloignant des créneaux de la polémique stérile et des fallacieux clichés pourfendeurs, voire perfides parfois véhiculés sur notre pays, voici que d’éminents membres de la diaspora camerounaise s’engagent à participer au développement de l’agriculture de seconde génération, l’un des chantiers de la politique présidentielle des Grandes Réalisations. Ils ont fait la semaine dernière, des propositions dans ce sens au gouvernement, dans le cadre de la sixième édition du forum nommé Draw A Vision of Cameroon (Davoc). Le thème est tout un programme : « Accélérer le passage à l’agriculture de seconde génération : l’apport de la diaspora ». Elle est ainsi en phase avec le gouvernement sur l’une des préoccupations importantes des Camerounais, à savoir le développement économique et social et partant l’amélioration des conditions de vie quotidienne. Il est, au demeurant, fort appréciable qu’elle réponde ainsi positivement à l’appel maintes fois lancé par le président de la République à nos compatriotes de l’étranger, notamment en novembre 2011 dans son discours d’inauguration du septennat en cours devant l’Assemblée nationale, de mettre les trésors de compétence et de dévouement inexploités de la diaspora camerounaise au service de notre pays.

Que les membres de la diaspora camerounaise participant au sixième Davoc aient choisi, pour ainsi dire d’aller au champ est significatif d’une prise en compte des réalités de notre pays. Cela va sans dire, mais il vaut mieux toujours le dire : le Cameroun est essentiellement un pays agricole aux potentialités immenses à travers des zones agro-écologiques et pastorales variées. L’agriculture occupe environ 70% de la population active. Elle représentait 19,9% du PIB national en 2011. Mais c’est à travers le développement d’une agriculture moderne dite de seconde génération, avec notamment le projet appelé « Agropoles », que le Cameroun entend tirer le maximum de profit de ses potentialités agricoles. C’est en connaissance de ces réalités que les membres de la diaspora camerounaise ont exprimé leur volonté d’apporter leur appui à la traduction concrète du document de stratégie pour la croissance et l’emploi.

S’agissant de personnalités avisées qui entendent sauvegarder les intérêts de leur pays sans compromettre les leurs, les membres de la diaspora présents au sixième Davoc n’ont pas manqué de souligner la nécessité d’un environnement favorable à l’épanouissement des objectifs poursuivis. Certes, une législation incitative pour les investissements est en place. Cependant, s’agissant particulièrement du développement de l’agriculture de seconde génération, ils n’ont pas manqué de relever des écueils à franchir par les pouvoirs publics pour un cadre idoine. Sans être exhaustif, ils ont souligné la nécessité d’une réforme agraire. Au fond, l’on ne saurait faire l’impasse sur cette question sans hypothéquer les objectifs poursuivis. L’on peut, à cet égard, rappeler que dans son discours d’ouverture du comice agro-pastoral d’Ebolowa, le président de la République y avait engagé le gouvernement. Une autre question à l’ordre du jour, pour la diaspora, est celle de la formation d’une main d’œuvre qualifiée. Conduire et réparer les tracteurs agricoles, épancher les engrais, composer les rations pour l’élevage des animaux ou des poissons : rien de tout cela ne s’improvise. Quant aux financements, la diaspora affirme qu’elle sait où et comment en trouver. L’essentiel, pour le moment, est que les membres de la diaspora et le gouvernement sont d’accord pour œuvrer ensemble afin de passer à la phase concrète qui intéresse tous les Camerounais.

 

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