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Dossier de la Rédaction

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Madagascar et son ’interminable transition

Amoins d’un retournement de situation de dernière minute, on s’achemine sans doute cette fois-ci vers l'organisation d'une élection présidentielle enfin reconnue par la communauté internationale à Madagascar. Vendredi dernier, le président de la transition, Andry Rajoelina, a accepté sa disqualification du prochain scrutin présidentiel. Sa réaction était attendue avec une certaine appréhension. C’est tout de même lui qui détient encore le pouvoir réel dans la Grande Île.

Comme arrêté par la Cour électorale spéciale, le premier tour de l'élection présidentielle devrait avoir lieu le 25 octobre tandis qu’un éventuel second tour jumelé avec les élections législatives, lui, sera organisé le 20 décembre. Le prémier tour devra départager 33 candidats au lieu de 41, les trois candidats contestés par la communauté internationale: le président de la transition, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana, épouse de l'ex-président Marc Ravalomanana, et l'ancien président Didier Ratsiraka ayant finalement été disqualifiés tout comme une dizaine d’autres candidats. On sait qu’aucun de ces trois candidats disqualifiés ne respectait les critères d'éligibilité.

Pour la troisième fois cette année, la commission électorale malgache a fixé jeudi des dates pour les élections censées sortir la Grande Ile de la crise après les reports de mai et de juillet derniers. On espère que cette fois-ci sera la bonne ; même si des troubles et un boycott massif sont à redouter : « Nous sommes contents du dénouement du processus électoral. (...) Nous avons pris ensemble la décision d'établir un nouveau calendrier qui tienne compte de tous les délais légaux », a déclaré Fatma Samoura, la coordinatrice du Système des Nations unies à Madagascar. Il faut seulement souhaiter que les trois candidats disqualifiés – ou leurs partisans – ne viennent perturber le jeu politique.

Leur disqualification samedi 17 août par une nouvelle Cour électorale et l'annonce de nouvelles dates d'élection jeudi 22 août ont été saluées par la communauté internationale comme une avancée majeure. En principe, rien ne s’oppose donc plus à la tenue du double scrutin. Depuis le renversement en 2009 de Marc Ravalomanana par le maire d'Antananarivo de l'époque, Andry Rajoelina, Madagascar traverse une période troublée, une période au cours de laquelle Andry Rajoelina devenu depuis président non élu d'un régime de transition, a vu geler l'aide internationale. Ce qui a grandement nui à l’économie nationale et gravement appauvri la population. La tenue du scrutin le 25 octobre prochain permettra à coup sûr de sortir de cette interminable transition dans laquelle le pays est enlisé depuis plus de quatre années.

 


 

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