Le Minas a procédé au lancement des Initiatives à résultats rapides à Douala. Dégradation des conditions d’hygiène, non identification des enfants, non-respect des procédures d’accueil et de placement des enfants

, non déclaration des dons, etc. De nombreuses anomalies ont été constatées dans le fonctionnement des institutions qui encadrent les enfants vulnérables. Des couacs et des carences qui à terme, portent « une atteinte grave à la sécurité et au développement harmonieux de la petite enfance en détresse ». Pour Catherine Bakang Mbock, ministre des Affaires sociales (Minas), il fallait que cesse cette cacophonie. A travers les Initiatives à résultats rapides (Irr) du Minas lancées ce lundi à Douala, le Minas se fixe comme objectif de performance, d’améliorer la transparence dans le processus d’encadrement des orphelins, enfants abandonnés et autres catégories d’enfants en détresse, en réduisant de 60% les dysfonctionnement observés.

Ainsi, cinq structures publiques et privées pilotes ont été sélectionnées dans le Littoral, et sont soumises aux obligations contractuelles de la Charte des institutions publiques et privées agréées par le Minas. La finalité des Irr est de lutter durablement contre la corruption dans le secteur des affaires sociales, à travers la prévention de toutes formes d’abus, de trafic ou d’exploitation d’enfants vulnérables.

Des mécanismes de suivi des activités desdits établissements seront mis en œuvre, afin de prévenir des dérives comme la traite et le trafic des enfants. Les enfants en détresse concernés regroupent notamment les enfants abandonnés, les pupilles de la nation sans liens de parenté connus, les enfants nés de malades mentaux sans protection familiale. La cérémonie s’est achevée par une visite dans des structures d’accueil d’orphelins et enfants en détresse.