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Dossier de la Rédaction

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Le redécollage de l'Artisanat attendu à Maroua

Des pesanteurs socio-économiques plombent le secteur qui éprouve des difficultés dans la région de l’Extrême-Nord. Quand nous arrivons au quartier Pitoaré à Maroua, précisément à la « Vitrine de l’artisanat » le 23 août 2013,

 le grand hall d’exposition des produits de l’artisanat de l’Extrême-Nord, nous constatons que ce lieu est désert. Aucun visiteur. On ne sent aucune présence humaine. C’est une jeune fille travaillant dans un débit de boisson attenant qui nous rassure qu’il y a une dame. Quand nous y entrons, nous voyons la dame en question. Elle est couchée sur une natte derrière le comptoir. Celle-ci se lève pour répondre à nos préoccupations. Derrière ce bâtiment principal, nous rencontrons Mohamadou Nouhou, un artisan-récycleur bien connu.A côté de lui, ses collègues. Chacun est à l’ouvrage. Mohamoudou Nouhou est en train de fabriquer un fauteuil à base des cornes et de la peau de boeuf. Ce dernier que nous abordons nous brosse légèrement les princiaux obstacles à l’épanouissement des artisans, à savoir la difficulté d’accès au crédit, et la difficile commercialisation des produits de l’arisanat. Estelle Madangolé, la responsable de la « Vitrine de l’artisanat », par ailleurs, promotrice de l’artisanat que nous rencontrons par la suite va nous éclairer davantage. « Depuis la prise en otage des Français le 19 février dernier, on éprouve d’énormes problèmes pour écouler les produits et ceci décourage déjà les artisans qui produisent les articles », explique-t-elle. Pour ce qui est de la matière première, Estelle Madangolé dit que les opérateurs économiques chinois et nigerians sont entrés dans le circuit, ce qui fait que les produits tels que les cornes et les calebasses sont devenus rares.

Contrairement au climat morose de « la Vitrine de l’artisanat », c’est une autre atmosphère qui règne au marché cental de Maroua que nous rallions quelques minutes plus tard, précisément au lieu dit « Centre artisanal ». Le lieu grouille de monde. A l’entrée de ce « Centre », les vendeurs des produits de l’artisanat en quête des clients. En bonne place, les marchands des produits de la maroquinerie, précisément les sandales, les chaussures fermées, les sacs à main, les ceintures et divers objets en cuir issus des peaux tannées. Une visite guidée conduite par Mahamat Chérif, président de ce complexe artisanal nous permet d’apprécier la variété de la production artisanale de l’Extrême-Nord. Ici, les marchands se plaignent de la chute des prix, conséquence logique du fléchissement de l’activité touristique dans l’Extrême-Nord. Notre guide profitera de notre passage pour revenir émettre le vœu que la Banque des PME promise par le chef de l’Etat puisse voir le jour.


La vente des objets souffre du fléchissement des activités touristiques.    

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