Les statuts de ce nouveau regroupement ont été adoptés mardi dernier à Yaoundé.

La Fédération des organisations d’ingénieurs d’Afrique centrale (Foiac) vient de prendre ses marques à Yaoundé. Après une dizaine d’années de réflexion, c’est pour cette forme de regroupement que les ingénieurs d’Afrique centrale ont opté. Réunis mardi dernier à Yaoundé, dans le cadre des assises convoquées par l’Association des professionnels des ingénieurs conseils du Cameroun (Apicam), ils ont validé les statuts de leur fédération. C’était en présence du ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics, Abba Sadou et du ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Jean-Claude Mbwentchou.

Avec la Foiac, les ingénieurs veulent être plus visibles.  « La situation idéale pour nous, serait de créer dans chacun de ces pays, une seule association qui regroupe en son sein l’ensemble des ingénieurs de chaque pays, de façon à ce que ce soit cette association qui fasse partie de notre fédération », explique Francis Happi, président de l’Apicam. L’objectif visé est l’amélioration des conditions d’exercice des ingénieurs qui passe par une meilleure reconnaissance de leur savoir-faire. L’accent sera également mis sur l’appui technique, l’échange d’expériences et la formation en organisant et en prenant part aux séminaires régionaux ou internationaux. « Tout ce que nous faisons passe par l’ingénierie. On crée de la valeur ajoutée, on crée de la richesse, mais malheureusement, on n’a pas toujours soit la position, soit la visibilité qu’on mérite au sein de notre société », conclut Francis Happi. Dans cette nouvelle entreprise, les ingénieurs ont l’appui du gouvernement. La fédération devra s’employer à « extirper » du secteur les amateurs.