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Dossier de la Rédaction

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L’Onu prône le consensus à propos de l'intervention en Syrie

Le secrétaire général des Nations unies a appelé hier les membres du Conseil de sécurité à « s’unir » en vue d’« agir pour la paix » en Syrie où le conflit a atteint « le moment le plus grave ». Ban Ki-Moon qui s’exprimait au Palais de la Paix à La Haye 

 a aussi demandé de laisser les experts de l’Onu « terminer leur enquête » dans quatre jours, pour permettre au Conseil, à terme, de prendre « les actions qu'il juge nécessaires ». Parallèlement, l’émissaire spécial de l’Onu et de la Ligue arabe en Syrie, Lakhdar Brahimi, mettait en garde contre une intervention sans l’accord de l’Onu en Syrie. Lors d’une conférence de presse à Genève, il a déconseillé toute « action militaire » avant « une décision du Conseil de sécurité » par  respect du « droit international ».

Ces déclarations ont été faites alors que le Royaume-Uni s’apprêtait à présenter une résolution au Conseil de sécurité autorisant les mesures pour « protéger les civils» en Syrie après l’attaque présumée au gaz sarin du 21 août dernier qui a fait 26 morts. Un texte qui a peu de chance de passer face aux vétos russes et chinois. Les pays occidentaux et arabes alliés à l’Armée syrienne libre (rébellion, ndlr) auraient cependant déjà prévu de passer outre l’aval de l’Onu. Ce d’autant plus que les Etats-Unis affirment détenir la preuve que les troupes de Bachar al-Assad ont fait usage d’armes chimiques. Le magazine Foreign policy a indiqué que les services de renseignement américains ont écouté un responsable du ministère syrien de la Défense « en panique » au cours « de conversations téléphoniques avec le chef de l'unité des armes chimiques », après l'attaque de la semaine dernière. Le magazine américain évoque aussi des mouvements d’armes chimiques le jour de l’attaque.

Sur le terrain, de nombreux signes traduisent déjà l’imminence de l’intervention des alliés de l’armée syrienne libre. La Russie fait évacuer ses ressortissants, tandis que Washington accroît sa présence militaire dans la zone. Désormais, les Etats-Unis disposent de quatre bateaux de guerre (destroyers) en mer Méditerranée, d’un porte-avions en mer Rouge ainsi que de chasseurs (F16) en Jordanie, selon Rfi. Une réunion des chefs militaires relative à cette intervention s’est même achevée hier en Jordanie. Elle a permis d’évoquer différentes options dont des frappes contre des installations militaires.

La menace d’intervention se précise.

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