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Dossier de la Rédaction

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Les parents d’élèves trainent le pas à Ngaoundéré

A quelques jours de la rentrée des classes, les fournitures scolaires ne s’arrachent pas.

 Centre commercial  de Ngaoundéré ce 27 août 2013. Il plane une atmosphère de veille de rentrée scolaire. Le décor habituel dans certaines librairies cède progressivement la place aux fournitures scolaires. Cahiers, livres, ardoises et autres sacs d’école sont soigneusement exposés dans les rayons ou des étagères. Des banderoles à l’extérieur font les yeux doux à la clientèle. Armand Marcel Ndoubissi, libraire fait observer que les parents d’élèves ne se bousculent pas encore.  « Jusqu’à présent ce n’est pas le plein d’œuf. Nous sommes inquiets mais avons foi que d’ici la semaine  prochaine, ça va s’améliorer. Ils viendront massivement s’approvisionner », espère-t-il. Il déplore du reste « l’agressivité » de certains parents d’élèves. « Parmi le peu de parents que nous recevons, certains viennent juste se renseigner sur les prix des manuels. D’autres par contre se plaignent. Or, nos prix sont homologués », assure Armand Marcel. Le paquet moyen de cahiers de 200 pages « Entre nous jeunes » se vend à 2 200 Fcfa. Celui de 200 pages « Afrique » coûte 1 925 Fcfa. De même, le livre Le français en 5e au Cameroun (Edicef) se vend à 3 510 Fcfa. The Oxford poche (bilingual Dictionnary) de la 6e en Tle coûte 4 000 Fcfa. Le manque d’affluence est aussi perceptible à l’esplanade de la délégation régionale du Commerce de l’Adamaoua. Une vente promotionnelle de fournitures scolaires y est organisée depuis le 22 août dernier. « Nous allons préparer la rentrée scolaire des enfants avec le salaire du mois d’août. Les choses sont chers sur le marché », avance Aicha, un parent. A la différence des fournitures scolaires, la vente de tissus pour les tenues de classe est florissante. Et les tailleurs se frottent déjà les mains.

A l’instar des grandes surfaces de Ngaoundéré, les prix pratiqués rentrent en droite ligne avec le communiqué rendu public le 20 août dernier par le ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atanga. La note ministérielle en question fixe les prix de vente maxima publics des livres et manuels scolaires agréés au programme. En revanche, seuls quelques vendeurs ambulants et des points de vente saisonniers résistent. « C’est cher, nous sommes débordés par les prix », se plaint Daniel Daba. Ce père de famille dénonce la surenchère pratiquée par certains vendeurs. « Les prix varient en fonction de la matière et de la qualité du produit», tente de convaincre Foyem un commerçant. Des agents de contrôle de la délégation régionale du commerce sont  déployés sur le terrain, à l’effet de lever les incompréhensions et faire appliquer les prix homologués, précise le délégué régional du Commerce Mohamadou Kavaye.

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