Une commission mise en place sur l’initiative du préfet du Wouri mercredi.

Constat formellement établi mercredi matin, lors de la rencontre entre le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, et les promoteurs des églises de réveil du département. La quasi-totalité fonctionne sans autorisation, et pour quelques-unes, depuis plusieurs années. Pour en finir avec le désordre et le non-respect de la réglementation en vigueur, le préfet du Wouri a pris la décision de mettre sur pied une commission pour assainir.

Celle-ci sera chargée d’identifier les églises de réveil qui prolifèrent dans le département, les pasteurs et les promoteurs. Pour le préfet du Wouri, ces églises doivent fonctionner selon les normes. C'est-à-dire sans gêner autrui. Non aux nuisances sonores, aux séquestrations ou à la destruction de familles. Naseri Paul Bea indiquera que de nombreuses plaintes ont été déposées dans les services des autorités à ce sujet.

Dans la salle de conférence de la préfecture, les promoteurs d’associations religieuses ont répondu nombreux à l’appel des autorités. Certains ont apprécié la main tendue du préfet. D’après eux, il existe de nombreuses brebis galeuses au du mouvement dit de réveil, responsables de nombreuses dérives.

Autre résolution prise par le préfet : les membres de la commission (autorités administratives, pasteurs, responsables des forces de maintien de l’ordre) devront statuer, après enquête sur les différents cas, avant la réouverture éventuelle des églises fermées. La première rencontre de la commission est prévue lundi prochain.