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Dossier de la Rédaction

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Yellow Fever Under Control

Yellow fever is a major public health problem. Recently, many Cameroonians were gripped with fear following the detection of four new cases of yellow fever. Two of the cases were from the Littoral, one from the Centre and one from the East Region. Statistics from the Expanded Programme of Immunisation (EPI) show that 30 cases were detected and confirmed in nine health districts in the country in 2012 and 15 cases in four health districts in 2013.

The National Coordinator of Surveillance and Supplementary Immunisation activities in EPI, Dr Irene Emah said the current drop in the number of cases of yellow fever is as a result of the strategy taken by government to contain the disease. The strategy of surveillance of yellow fever cases was introduced in the country by EPI since 2003. According to Dr. Emah, any one case of yellow fever constitutes an epidemic and calls for a riposte. Presently, the riposte consists of a vaccination campaign against yellow fever which is going on in 13 health districts in the Littoral Region. People, aged nine months and above, are vaccinated.

Yellow fever is a viral haemorrhagic fever. The virus is transmitted from person to person through the bite of the Aedes mosquito which breeds in small stagnant water reserves. Poor environmental hygiene contributes to the transmission. It confers permanent immunity to survivors. In the sylvatic cycle of transmission, medics say, the monkey is the main host; man is just an accidental host. On the other hand, in the urban cycle of transmission, man is the main host. The incubation period is short three to six days.

As for the symptoms of yellow fever, the onset is abrupt. The patient has yellow fever above 39°C and is agitated. There are also jaundice, neurological problems and vomiting of black blood. Liver and renal complications can cause death in one out of every two cases. The illness is diagnosed through blood test in the laboratory. The only way of preventing the disease is through vaccination and vector control through eliminating stagnant water.

« Une maladie plutôt grave »

Dr Jean-Thomas Bikoy, secrétaire permanent adjoint du groupe technique central du Programme élargi de Vaccination (PEV).

Comment parvient-on au diagnostic de la fièvre jaune ?
Première chose, la fièvre jaune n’est pas la jaunisse, contrairement à l’imagerie populaire. La jaunisse peut être l’un des symptômes de la fièvre jaune qui est une maladie plutôt grave. Il s’agit en fait d’une fièvre d’origine virale et dont le virus se transmet de personne à personne par voie sanguine ou par la piqûre d’un moustique assez particulier. En général, c’est lorsque vous avez une fièvre, avec les yeux, la langue et les pommes de main complètement jaunes, que le médecin décide de vous prélever du sang à envoyer dans de grands laboratoires. Chez nous, il n’y a qu’au Centre Pasteur que cette analyse peut se faire. C’est donc après analyse qu’on peut confirmer que vous êtes atteint de fièvre jaune. En général, tous les cas de jaunisse sont prélevés par mesure de prudence.

Peut-on guérir de la fièvre jaune ?

Il n’y a pas de traitement de la fièvre jaune. On fait des traitements palliatifs mais en général, on en meurt toujours. Peut-être pas tout de suite, mais elle finit par vous emporter. Voilà pourquoi un seul cas confirmé de fièvre jaune constitue une épidémie et nécessite qu’on organise très vite la riposte. De toute façon, on fait le contrôle de la fièvre jaune. C’est-à-dire, réduire le nombre de cas si bien que ce ne soit plus significatif. Jamais on n’a parlé d’éradication en ce qui concerne cette maladie. Nous sommes encore à l’étape du contrôle. C’est d’ailleurs pourquoi la santé internationale impose le vaccin dans tous les aéroports.

Quel est l’état de la maladie au Cameroun ?
On n’enregistre pas beaucoup de cas. Entre 2003 et 2008, on a eu un à trois cas par an. Malheureusement depuis 2009, on a de plus en plus de cas confirmés. En 2011, bien qu’on ait conduit une analyse de risque dans les parties méridionales du pays, à la suite de la recrudescence des cas, en fin d’année, la seule région du Nord a enregistré 23 cas de fièvre jaune avec sept décès immédiats. En 2012, il y a eu 30 cas confirmés en laboratoire et pour cette année, nous sommes déjà à 15 personnes touchées, notamment dans la région du Littoral où une campagne de riposte est justement en cours. Il faut dire que le coût opérationnel d’une campagne comme de riposte est extrêmement élevé. C’est pourquoi il est difficile d’organiser les ripostes générales et permanentes. Le gouvernement fait un réel effort pour qu’à chaque fois qu’un cas est enregistré dans un district de santé, on organise la riposte dans ce district précis et si possible, tout autour.

Quid du rappel de la vaccination ?
La science évolue et des études sur l’immunité viennent de montrer qu’une seule dose de vaccin contre la fièvre jaune immunise à vie. Donc, plus besoin de gaspiller avec les rappels tous les 10 ans. Mais il faut savoir qu’aucune campagne ne tient compte des vaccinations antérieures. Donc, il n’y a aucun danger à reprendre le vaccin en cas de riposte collective.

Propos recueillis pas Félicité BAHANE N.

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