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Dossier de la Rédaction

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Belabo à l'heure de la mutation du rail

Le ministre des Transports, Robert Nkili, a inauguré la carrière d'Ebaka, le 31 août 2013, comme amorce du remplacement des traverses en bois des lignes ferroviaires par du béton.

Le ministre des Transports a procédé à l’inauguration officielle de la carrière d’Ebaka, village situé à une dizaine de kilomètres de Belabo, chef-lieu de l’arrondissement éponyme, département du Lom et Djerem, région de l’Est, le 31 août 2013. Robert Nkili, qui présidait la cérémonie, très courue, a parlé de la mutation technologique du chemin de fer, à partir des travaux de cette carrière étendue sur une superficie de 1250 hectares. Laquelle carrière va permettre de produire des traverses en béton et des ballasts qui vont complètement changer la piste de notre chemin de fer. Les traverses actuelles en bois seront remplacées et modernisées, grâce aux matériaux en provenance de cette carrière. Et le président du Conseil d’administration de Camrail, l’honorable Hamadou Sali, d’annoncer que l’ère de la modernisation du chemin de fer a sonné dans notre pays. « A Ebaka, la révolution ferroviaire est bel et bien amorcée », a-t-il indiqué, aux populations et partenaires qui ont effectué le déplacement de Belabo. Qui ont répondu avec une salve d’applaudissements.

D’autres points de satisfaction : la carrière d’Ebaka, exploitée depuis 2010 par Camrail, est une réponse contre le chômage des jeunes. Elle emploie près de 80 personnes dont 77 % des gens de Belabo, 3 % d’ouvriers en provenance de Bertoua et 20 % d’agents issus du reste du pays. C’est le creuset de l’unité nationale. La production actuelle vise à reconstruire, avec des matériaux modernes, le chemin de fer entre Batschenga et Ka, d’une distance longue de 175 kilomètres. Laquelle piste est dégradée et où la vitesse de circulation n’excède jamais 40 km/heure. Selon des experts, les traverses en béton et les ballasts d’Ebaka permettent de réaliser une piste de meilleure qualité. Précisons que la carrière d’Ebaka a été ouverte en 1974, par la société Cogefar qui l’a exploitée jusqu’en 1985. Puis, la société nouvelle du Cameroun a pris le relais de 1985 à 2003. Ensuite, de 2003 à 2007, c’est la Société sahélienne des travaux qui a exploité cette carrière. Même site, différentes missions.

Enfin, cette cérémonie a permis de revisiter les quatorze années de concession de la gestion ferroviaire à l’entreprise Camrail par l’Etat du Cameroun. Après avoir exprimé la gratitude du gouvernement à la Banque Mondiale qui finance cette exploitation, en vue de la modernisation du chemin de fer au Cameroun, le ministre Robert Nkili, a expliqué que Camrail, filiale du groupe Bolloré, est un modèle de réussite dans le processus de privatisation dans notre pays. « Ce partenaire a toujours honoré ses engagements : sa politique de développement, le climat social sont exemplaires. L’Etat est gagnant ; l’entreprise est gagnante ; les populations, riveraines, gagnantes ! », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que ce partenariat public-privé est appelé à se renforcer, à l’avenir, avec des projets d’extension de la voie ferroviaire, au plan national et de la sous-région. Le maire de Belabo et les orateurs du jour ont rappelé les réalisations de cette entreprise en faveur de cette unité administrative : des forages d’eau potable, des appuis médico-sanitaires, des tables-bancs aux écoles, des fournitures scolaires distribuées aux élèves, le tournoi de football… Le ministre Robert Nkili et ses hôtes ont d’ailleurs visité quelques ouvrages, avant de regagner la capitale du pays.

 


 

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