Le projet élaboré par l’Etat pour minimiser la pression sur ce parc a dévoilé ses axes prioritaires vendredi dernier à Maroua.
Cela va sans dire, le parc de Waza constitue une mine d’or pour le Cameroun en général et pour l’Extrême-Nord en particulier. Chaque année, ils sont bien nombreux, les touristes qui y vont visiter les ressources fauniques de ce parc couve en son sein. Mais cette importante réserve de l’Etat souffre du phénomène du braconnage. Une activité pour laquelle, à tort ou à raison, un doigt accusateur est généralement pointé en direction des riverains. Afin de les amener à ne plus exercer une pression sur cette importante réserve, il a été créé un projet dont l’un des volets est de financer des micro-projets mis en œuvre par les riverains et créer au périmètre du parc, des infrastructures sociales. Les activités de cet outil de développement, à savoir le projet ‘’ Sécurisation des moyens d’existence des communautés pour le développement durable du parc national de Waza et sa périphérie ’’, projet financé par les fonds PPTE et l' Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) ; projet d'une enveloppe de 949 millions 150 mille 280 Fcfa sont lancées depuis le 18 juin 2013 et vont s’étaler sur trois ans.
Pour cette première année, une enveloppe de 425 millions 250 000 Fcfa est mise à la disposition de ce projet dont madame Aicha Moussa assure la coordination. Les membres de ce comité de pilotage qui regroupe, outre les administrations tecniques, les communes de Mora, Petté, Waza, Logone Birni, Zina, et Maga se sont rassemblés le 30 août 2013 à Maroua autour du gouverneur de l’Extrême-Nord, président de ce comité de pilotage et ont arrêté les activités à mener cette première année. En gros, on retiendra que non seulement des micro-projets initiés par les riverains sur les cultures maraichères, l’agriculture irriguée, l’élevage, la paix, le tourisme seront financés dans le sens d’accroître leurs revenus, mais aussi le projet va s’intéresser à d’autres activités telles que la mise à disposition de l’eau potable, l’aménagement des pistes rurales, l’accès à une alimentation saine et équilibrée. L’objectif est d’amener les riverains à connaître l’importance du parc pour les amener ainsi à s’impliquer dans la conservation de ses richesses.
