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Dossier de la Rédaction

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On parle de paix à l’Iric

Un cours international y réunit depuis lundi des agents de prévention et de gestion des conflits.

La brochette d’exemples auxquels le directeur de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (Iric), Pierre Emmanuel Tabi, a eu recours lundi pour justifier la nécessité de former de nouveaux cadres civils en charge d’opérations de maintien de la paix, était riche de conflits africains. Au Mali ou en Somalie, en République démocratique du Congo et ailleurs, l’on parle d’ affrontements armés et ensuite de processus de paix qui requièrent l’un et l’autre que du personnel civil soit employé, tout autant sinon davantage que les militaires. Or, notera à sa suite Andrea de Guttry, directeur du Programme international pour la gestion des conflits, venu de la Scuola Superiore Sant’Anna d’Italie, les besoins en compétences croissent bien plus vite que la production d’experts. « Voilà pourquoi vous êtes là ! » a  alors précisé M. Tabi en ouvrant le séminaire qui s’achèvera vendredi 6 septembre prochain au campus de l’Iric où il s’est ouvert.

Le grand besoin en agents de restauration de la paix se fait d’autant plus ressentir que les conflits, en se multipliant, deviennent de plus en plus complexes. « Aussi, faisons-nous de la collaboration avec les institutions de formation une priorité », expliquera M. de Guttry. De fait, un conflit africain ne peut pas présenter les mêmes réalités qu’un des quelque 70 autres recensés à travers le monde où les Nations unies interviennent. Tirant parti de l’exemple actuel de la Syrie, Pierre Emmanuel Tabi dira qu’il n’est pas aisé de saisir les enjeux de tel ou tel différend armé si l’on n’est pas spécialement informé des ressorts qui l’animent. Et quoi qu’il en soit, au demeurant, pour les parties intervenantes, il importe en cette matière de prévenir au-delà de toute mesure.

C’est à combiner toutes ces réalités que de futurs experts venus de Sierra-Leone, du Congo, de Somalie, du Nigeria et du Cameroun travailleront donc durant cinq jours à l’Iric. L’école qui accueille, pour la deuxième fois, ce cours avec le  soutien de partenaires américain, italien, irlandais, entre autres, parie ainsi sur la capacité de l’instruction et de la formation des esprits à contribuer à l’édification d’un monde en paix.

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