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Dossier de la Rédaction

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Le haut commissaire de Grande Bretagne fait ses adieux à Paul Biya

Comme le temps passe vite ! Le haut commissaire de Grande Bretagne, Yoshi Bharat, dont la mission diplomatique est à terme au Cameroun, a du mal à réaliser qu’il s’est écoulé quatre années depuis qu’il séjourne dans notre pays.

Tant des images, plus belles les unes que les autres, se bousculent dans sa tête. Des souvenir inoubliables qui défilent, comme si tout cela s’était passé hier. Ce qui a fait dire au diplomate qu’il ressent de la tristesse à partir. Cette émouvante déclaration a été faite hier à Yaoundé à l’issue de l’ultime audience que venait de lui accorder le président Paul Biya.

Pendant une heure, le chef de l’Etat et son hôte ont fait un tour d’horizon de l’actualité nationale internationale, sur la base d’un constat préliminaire : l’excellence des relations entre le Cameroun et la Grande. D’ailleurs soutient le diplomate britannique, la réunion de la commission mixte Cameroun – Grande Bretagne, dans les prochains jours à Londres, en témoigne. Tout en se présentant comme une belle opportunité pour le renforcement de ces relations. Les projets financés par la Grande Bretagne au Cameroun ont été également évoqués au cours de l’entretien entre le chef de l’Etat et son hôte.

Yoshi Bharat relève d’énormes progrès de la démocratie camerounaise à la veille des élections couplées du 30 septembre, au cours desquelles les électeurs voteront, pour une seconde fois, avec une carte biométrique, après le galop d’essai des sénatoriales. Occasion pour lui de féliciter Elecam, l’organe en charge de l’organisation des élections pour les améliorations ainsi apportées au processus démocratique. De même, le travail qu’abat la Commission nationale anti-corruption (Conac) est, à son avis, louable.

Le diplomate britannique dont le pays était l’un des accompagnateurs de l’accord de Greentree signé le 14 août 2006 entre le Cameroun et le Nigéria, est aussi admiratif quant à la manière pacifique dont a été réglé le différend ayant opposé les deux pays voisins au sujet de la presqu’île de Bakassi. Un exemple unique dans le monde, précise-t-il.

L’audience a été clôturée par un échange de cadeaux.


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