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Dossier de la Rédaction

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L'alphabétisation marque des points

La sensibilisation et l’adhésion de la communauté éducative nationale aux activités du sous-secteur et le développement de partenariat efficaces avec toutes les parties prenantes de l’éducation. C’est en ces mots que peut se résumer le vaste projet d’alphabétisation transféré du ministère de la jeunesse au ministère de l’éducation de base à la faveur de la loi N° 2004/004 du 22 juillet 2004. Selon le rapport d’Etat du système éducatif national (RESEN) 2013, un nombre important de camerounais restent en dehors du système éducatif. De manière spécifique, environ huit enfants sur 100 ne vont jamais à l’école, 100 000 n’entrent jamais à l’école ou ne terminent pas le cycle primaire. Ces enfants sont essentiellement issus des familles pauvres des zones rurales.

Les enjeux de l’alphabétisation de l’éducation de base non formelle et de la promotion des langues nationales (AENFPLN) découlent donc des objectifs visés dans ce sous-secteur au regard de ce contexte. Faire acquérir aux bénéficiaires des activités d’alphabétisation les compétences en lecture, écritures et calcul en vue de leur utilisation dans les activités requérant les aptitudes en alphabétisme. Le but essentiel, selon Paul Bidias à Zintchem, inspecteur régional de l’alphabétisation de l’éducation non formelle et de la promotion des langues nationales, est de « doter les bénéficiaires des compétences diverses leur permettant de résoudre certains problèmes de vie courante : hygiène et salubrité, planning familiale, protection contre les IST le VIH/Sida etc. C’est un atout qui leur permet de contribuer à l’amélioration de leur productivité et par-delà, l’accroissement de leurs revenus par le développement des activités génératrices de revenu », explique-t-il. D’un autre côté, il est question de promouvoir une citoyenneté responsable. Donner aux enfants en âge scolaire qui ne sont jamais allés à l’école ou qui en sont sortis précocement, une éducation de base de qualité au même titre que leurs pairs qui suivent un cursus normal dans les écoles classiques.

Pour Amadou Bello, « c’est une bonne chose car aujourd’hui j’établi moi-même mes factures et je lis tout genre de correspondance me permettant d’évoluer dans mon business », affirme-t-il. Autant de bons points qui poussent l’inspecteur régional Paul Bidias à Zintchem à déplorer le manque de moyen qui permettrait d’atteindre vite les résultats attendus.


 

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