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Dossier de la Rédaction

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Les riverains du Barrage de Memve’ele ne sont pas oubliés

La phase opérationnelle du programme d’accompagnement socio-économique des populations locales a commencé avant-hier.

Les plaintes se faisaient déjà ressentir, celles des populations locales qui voyaient une infrastructure de développement jaillir de leur terroir pour contribuer au mieux-être des autres. C’était ignorer qu’à la base, la mise en place du projet de construction du barrage hydro-électrique de Memve’ele intègre tout un programme d’accompagnement socio-économique permettant que les populations vivant aux environs du projet ne soient « oubliées ». Cette ferme volonté des pouvoirs publics a ainsi inspiré les participants de l’atelier d’un jour qui s’est tenu lundi dans la ville de Ma’an, dans la Vallée-du-Ntem. Autour du sous-préfet, Lavenir Essouma Zoua et du directeur du Projet, Dieudonné Bisso, les responsables départementaux des ministères sectoriels impliqués ont mené la réflexion pour traduire en actes concrets les contours dudit programme.

A cet effet, le programme d’accompagnement socio-économique de Memve’ele vise à atténuer les effets négatifs de mise en œuvre de ce chantier structurant tout en amplifiant ses effets positifs. A Ma’an, les participants ont échangé sur des thèmes essentiels tels la distinction entre le domaine forestier permanent et celui qui ne l’est pas ; l’application du régime des compensations aux ayants-droit et aux déplacés involontaires ; les compensations en espèces des terres contre terres ; celles pour les travaux de préparation des aires d’abattage et de brûlis. Pour ce, il s’est aussi agi, côté hygiène et salubrité, de prendre en compte le budget consacré aux soins de santé, la présence de moustiquaires et de latrines, la prévalence des maladies infantiles, du taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans… Au niveau éducatif, l’on a parlé du niveau scolaire atteint par les membres d’un ménage et de la fréquentation scolaire. En somme, autant de critères qui sont de bons indicateurs du niveau de la qualité de vie des personnes affectées, devant surtout garantir une réelle évolution future de la qualité de vie des populations autochtones ou non devant vivre dans la zone considérée.

Concernant la pression actuelle sur les ressources fauniques et halieutiques, par unité domestique, les échanges ont porté sur le cadre d’une évaluation correcte du risque d’aggravation généré par le barrage ; ainsi que de la mesure correcte de l’évolution de cette pression. Sur l’état des lieux du contexte socio économique, une présentation du tableau pertinent du système de production agricole et la variété des techniques de pêche ont été faites. Les populations devront être mieux encadrées, afin de tirer meilleur profit de leur nouveau contexte de vie qui appelle une distinction exacte entre chasse domestique, braconnage et  commercialisation de la viande brousse. Bref, les assises de Ma’an ont permis d’affiner les indicateurs de bien-être actuel, afin de pouvoir les mesurer régulièrement en phase de projet dont les effets induits positifs concourent à la pérennisation des 215 MW d’énergie que ce barrage va apporter au Cameroun et à la sous région Afrique centrale.


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