Le lancement des travaux de construction d’un pont s’est effectué hier à Douala.

6 mois. C’est le délai fixé par Fritz Ntonè Ntonè pour la livraison du chantier de construction d’un pont à l’entrée côté Ndogbong du campus II de l’université de Douala.

Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala est descendu sur les lieux ce lundi 9 septembre 2013, où un ravin a presque entièrement coupé la route en deux depuis fin août dernier. Parachèvement d’une érosion débutée il y a quelques années. Ravin qui fait partie d’une dizaine d’autres dans la ville de Douala, dont le coût de réfection total est estimé à 25 milliards F.

Aux côtés du préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, des autorités locales et des responsables de l’université de Douala, Fritz Ntonè Ntonè a découvert la maquette du futur pont qui devrait coûter à peu près 550 millions F. Le maitre d’œuvre a notamment présenté les caractéristiques techniques de l’ouvrage. Ses interlocuteurs quant à eux ont proposé un certain nombre de réajustements avant d’attaquer le gros-œuvre. Les travaux débuteront donc par la phase d’installation du chantier, qui prendra à peu près deux semaines, le temps que la saison des pluies s’achève, selon le délégué du gouvernement.

Une saison des pluies par laquelle Fritz Ntonè Ntonè explique également le retard dans le début du chantier. Ce qui a conduit à « une situation catastrophique ». Mais malgré le danger de cet effondrement, la mini-cité qui jouxte le ravin est encore habitée. L’un des résidents, Pierre Ngami, étudiant, justifie sa présence : « Je n’ai pas d’argent pour aller ailleurs. Le principal avantage en restant ici, c’est le problème de frais de transport qui ne se pose pas, vu que j’habite tout près de l’université ».

Cette raison, les autres habitants la ressortent aussi. Cela malgré une dernière sommation de la Communauté urbaine à la mi-août où les habitants étaient priés de quitter les lieux pour des raisons de sécurité.