Sur place ou à distance, l’électeur peut s’informer sur ses coordonnées électorales aux bons soins d'Elecam.

Vérifier son inscription sur la liste électorale de son lieu de résidence peut être fait par deux moyens. Pour ceux qui ne sont pas prêts de se déplacer et qui disposent d’internet, il y a l’information en ligne. Sur le site d’Elections Cameroon (Elecam), www.elecam.cm, un lien qui invite à vérifier votre inscription en ligne est bien visible, en anglais et en français, sur la page d’accueil.

Faute d’internet, le plus simple, résume Aboubakar Mohaman, le chef de service régional des Opérations électorales et référendaires à la délégation du Centre d’Elections Cameroon, c’est le déplacement à l’antenne communale correspondante. « Avec son récépissé, on peut se faire servir plus rapidement. On y retrouve les informations nécessaires pour que le tri de sa carte d’électeur et donc la vérification de son inscription soit faite », explique ce cadre de l’office des élections.

Dans chacune des antennes communales de la région du Centre, en effet, les services informatiques sont équipés de logiciels dont l’application permet de s’assurer de l’enregistrement de l’électeur, de son affectation dans un bureau de vote et de la disponibilité de sa carte. « C’est rapide et c’est facile », observe M. Mohaman. La publication des listes de bureaux de vote qui vient d’être faite complète à cet égard le dispositif et devrait contribuer à éviter les difficultés pratiques, espère-t-on à Elecam.

Certains électeurs se plaignent déjà effectivement de la perte de leurs récépissés d’inscription. Là encore pourtant, tout est relativement aisé. La carte nationale d’identité suffit pour retrouver ses coordonnées électorales au lieu où se trouve l’antenne communale d’Elecam. D’ailleurs, au fil des jours qui ont suivi l’arrêt des inscriptions le 2 juillet dernier, Elecam a réussi à fabriquer la totalité des cartes électorales de la région, matérialisant ainsi pour chaque électeur, la possibilité d’exercer son droit de vote. Hormis les cas d’incivisme, où l’on note « des inscriptions multiples que nous filtrons, tout se passe plutôt bien à cet égard », conclue Aboubakar Mohaman.

Quelques informations et un clic suffisent pour vérifier en ligne.