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Dossier de la Rédaction

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Dix commandements contre la corruption électorale

Ils ont été adoptés jeudi à la fin d’une série de conférences initiée par la Commission nationale anti-corruption.

La série de conférences sur l’éradication de la corruption durant les élections, organisées par la Commission nationale anti-corruption (Conac) dans les régions, s’est achevée hier à Yaoundé par des recommandations comprises dans un code de dix résolutions. Toutefois, comme l’a indiqué le président de la Conac Dieudonné Massi Gams, le champ de résolutions à cet égard demeure large. La commission souhaite, en effet, que tous les acteurs, qu’ils soient simples électeurs ou organisations de la société civile, autorités publiques ou partis politiques, se laissent gagner par l’idée qu’il est temps d’agir en refusant et en dénonçant la corruption électorale.

C’est ce qu’a rappelé de diverses manières M. Massi Gams avant les deux exposés des spécialistes de sociologie politique retenus par la Conac. Les professeurs Claude Abe de l’Univeristé catholique d’Afrique centrale et Emmanuel Yenshu de l’université de Buéa, devaient tour à tour analyser les ressorts de la pratique décriée mais surtout indiquer les voies de sortie. Lesquelles ont déjà été envisagées durant leurs précédentes conférences avant l’étape finale de Yaoundé.

Sur le terrain, la situation est d’ailleurs préoccupante. Selon des enquêtes effectuées la commission, l’indice de perception de la corruption se trouve être particulièrement élevé dans l’activité des partis politiques. La note de 8,9 sur 10 indique à cet égard ce que le public intéressé considère comme le volume d’activités corrompues sur l’action générale des partis. Même ces formations en parlent à la Conac, a souligné M. Massi Gams.

Pour le panel d’intervenants à la conférence d’hier, la question renvoie donc au modèle de société auquel le Cameroun aspire. Telle que définie par la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, la politique de moralisation de la vie publique tend à débarrasser la société de ce cancer communautaire. La prévention étant, de ce point de vue, un moyen d’amener le plus grand nombre de citoyens à prendre la mesure des enjeux et à changer de comportement. Avant, évidemment, les sanctions qu’a relues le président de la Conac en ouvrant les pages correspondantes du Code pénal.

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