C’est l’objet du mémorandum d’entente signée hier à Yaoundé entre le ministre en charge de l’Energie et le groupe Bouygues Energies et Services.

Le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna et le directeur général filiales africaines de Bouygues Energies et Services, Claude Queyranne, ont signé hier à Yaoundé, un mémorandum d’entente pour la stabilisation et le renforcement du réseau électrique de Douala. Sur le contenu des travaux à réaliser dans le cadre de ce projet, on n’en est encore qu’au stade d’un schéma élaboré par les deux parties et prenant en compte les tracés et les endroits où seront installés les postes de transformation. « Nous allons mener des études plus approfondies pour savoir où on peut placer les pylônes, quelle est la taille des pylônes, quelle est la puissance qu’on est capable d’amener, quelle est la puissance qu’on est capable de transporter et de produire au travers des postes de transformation », a déclaré Claude Queyranne.

Le montant du projet n’est pas encore arrêté car, de l’avis des parties, il sera fonction de l’option retenue pour sa réalisation. Une fois finalisé, le projet sera porté auprès des bailleurs de fonds pour obtenir des financements. Mais pour l’heure, il reste à peaufiner son contenu. Travail qui sera réalisé en étroite collaboration entre les équipes techniques du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) celles de Bouygues Energie et Services. Le projet devrait en principe être finalisé dans les 12 prochains mois.  Et sur la durée des travaux, elle est évaluée entre 24 et 36 mois. Des comités de pilotage vont se tenir à date régulière pour le suivi de l’avancement du chronogramme et l’arbitrage des différentes options. Une étude d’impact social et environnemental sera également réalisée, avant de mettre le cap sur la recherche des financements.