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Dossier de la Rédaction

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la mise en place du Centre de stockage des déchets industriels passe à sa deuxième phase

Mardi 10 septembre 2013, salle Tobie Kuoh de la Communauté urbaine de Douala. La deuxième session du comité de pilotage du projet de construction d’un centre de stockage des déchets industriels dans la capitale économique vient de se terminer. 

Projet dont le coût prévisionnel global est estimé à 14,685 de milliards F. Désormais, le groupe de travail est tourné vers la deuxième phase du projet, qui devrait être lancée avant la fin de cette année. Phase constituée des travaux d’infrastructure, financée à hauteur d’environ 4 milliards de F et qui devrait s’étendre de 2013 à 2016. Afin de permettre la mise en exploitation du centre en 2017.

Selon Ahmadou Sardaouna, Sg du ministère de l’Habitat et du Développement urbain, qui présidait les travaux, « pour le gouvernement, la nécessité de mener à terme le projet de construction du centre de stockage des déchets industriels de Douala est une priorité absolue », dans un contexte où « le développement de notre tissu industriel induit une croissance des masses considérables de divers déchets ». Des propos qui s’appuient sur une étude du Pnud en 2005, selon laquelle la quantité de déchets industriels au Cameroun est évaluée à 13 400 tonnes par an. Auxquels il faut ajouter les déchets spéciaux produits par les hôpitaux dans la même période, environ 5 000 tonnes. 

S’il est désormais question de la deuxième phase, c’est parce que la première a été validée au cours de la réunion de mardi dernier. Une phase regroupant cinq études, présentées lors de la session : préfaisabilité, faisabilité, économiques, techniques, environnementales. Toutefois, pour cette dernière catégorie, la certification environnementale du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable est attendue. Précision faite par Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Cud, dans une synthèse des activités menées lors de la première phase.

La session s’est donc achevée par plusieurs recommandations dont quatre principales qui retiennent l’attention. La sensibilisation des industriels pour une adhésion au projet afin de le rentabiliser. La prise de mesures incitatives en faveur de ces mêmes industriels. L’application partielle de la taxe payeur-pollueur. L’établissement d’un titre foncier au nom de la Cud avec possibilité d’extension du terrain de 70 hectares alloués au projet à Ngombè, du côté de Pk 24. Une dernière recommandation qui s’adresse au ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières.

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