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Dossier de la Rédaction

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37 enfants retirés de la rue de Yaoundé

En les renvoyant en famille mercredi, Catherine Bakang Mbock a aussi remis un minibus à la brigade mixte chargée de lutter contre le phénomène.

37 enfants ne vont plus vivre dans les rues de Yaoundé. Identifiée  depuis des années, cette poignée a enfin compris que la rue n’est pas un lieu propice à son épanouissement. Au terme des mois de sensibilisation sur l’importance de la vie en famille, ils ont été remis à leurs parents mercredi par le ministre des Affaires sociales, Catherine Bakang Mbock. C’était au cours d’une cérémonie riche en émotions, où la joie des retrouvailles se lisait aussi bien sur les visages des enfants que sur ceux des parents. Du côté du ministre, se dévoilait le sentiment d’un devoir accompli. Celui d’avoir donné un nouveau coup de poing au phénomène des Enfants de la rue (EDR), tant combattu, mais dont les résultats tardent à se dévoiler.

Heureusement, assure Catherine Bakang Mbock, le combat va se poursuivre. Notamment dans le cadre de la lutte contre l’exclusion sociale prescrite par le chef de l’Etat. Encore que, d’après les statistiques de ce département ministériel, entre 2008 et 2013, 1646 enfants de la rue ont été identifiés à Yaoundé. Près de 700 ont été remis en famille et 488 scolarisés. Mais seulement, beaucoup se demandent pourquoi malgré toutes ces actions, les artères de la capitale sont toujours aussi bondées d’enfants de la rue ? C’est que, explique Luc André Bayomock, coordonnateur du Projet de lutte contre le phénomène des EDR, retirer ces petits de cette « jungle » qu’est la rue, n’est pas aisé. On a beau leur dire qu’ils risquent même leur vie en dormant à la belle étoile, ils n’y croient pas.  Ils persistent à y rester.

Luc André Bayomock assure : « de février à août dernier, nous avons encore identifié 207 EDR à Yaoundé. Parmi eux, seuls ces 37 ont accepté de retourner dans leurs familles. » Indiquant d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que le ministère met la main sur la plupart d’entre eux. Parmi les 37 qui sont renvoyés en famille ce mercredi, il y a des récidivistes. C’est certain : d’aucuns resteront définitivement en famille, tandis que d’autres reprendront le chemin de la vadrouille. « Il s’agit de ces jeunes qui sont habitués à se faire un peu d’argent dans la rue. 1000 F, par exemple, à la fin de la journée après de petits jobs. Quand on leur dit de retourner à l’école, ils n’acceptent plus », développe le coordonnateur du projet de lutte contre le phénomène des EDR.

Si dans certains cas, l’on pointe du doigt ces enfants, dans d’autres, la responsabilité parentale y est pour beaucoup. Catherine Bakang Mbock invite donc les géniteurs à tout mettre en œuvre pour prévenir le phénomène, et à se rapprocher du ministère des Affaires sociales à la disparition de leur enfant.  Afin qu’ensemble, les deux parties mettent en place une stratégie de récupération rapide et efficace.

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