La visite des expositions photo du vernissage, le répertoire des actes d’incivisme dressé par le délégué régional de la Jeunesse et de l’Education civique, Jacques Terrenstra Nang ont constitué deux temps forts sur la perte de repères civiques et moraux de notre société. Les valeurs telles que l’amour de la patrie, le respect des institutions et des emblèmes de la République, le respect de la chose publique, la paix, le travail, la solidarité, l’honnêteté ne disent plus grand-chose ou rien aux jeunes. Cette situation affecte profondément la société camerounaise et hypothèque ses efforts de développement dans la paix. En exécution des recommandations du colloque international sur l’éducation civique et l’intégration nationale, tenu à Yaoundé du 8 au 10 juillet 2013, « le comité régional, qui prend fonction, est une réponse à la montée de l’incivisme, aux menaces à la cohésion sociale » a relevé Augustin Keyantio, Inspecteur des services du gouverneur de la région de l’est. Le représentant du patron de l’Est a indiqué qu’il faut s’investir dans tous les secteurs de la société pour répertorier, traquer les actes d’incivismes et proposer des sanctions ou des encouragements.

Précisons que le comité régional d’éducation civique de l’Est est présidé par le gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. C’est un corpus de compétences recruté dans toutes les sphères sociales. La série d’exposés qui a précédé la cérémonie d’installation des membres du comité ont été édifiantes pour les uns et les autres. On en retient globalement le caractère consensuel autour de l’urgence et de l’importance de la sensibilisation, du volontariat et de l’organisation de la vie associative, comme axes prioritaires devant constituer des stratégies de lutte contre l’incivisme. En attendant la mise sur pied des comités départementaux, d’arrondissements, de quartiers, le comité régional est à pied d’œuvre, pour participer à l’avènement « d’un citoyen responsable pour un Cameroun exemplaire ».