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Dossier de la Rédaction

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« Le vaccin social, pour des comportements sains »

Pr. Alexis Ndjolo, directeur du Centre international de Référence Chantal Biya.

En quoi consiste le vaccin social ?

C’est un ensemble de stratégies que nous avons mises sur pied à la marge des efforts classiques de médecine, pour être à côté de la communauté et lui donner des armes pour éviter de nouvelles contaminations au Vih-sida. Ce vaccin social comme son nom l’indique, n’a rien à voir avec la médecine. Il s’agit d’une promotion de comportements tendant à donner la bonne information aux élèves et à toute la population afin d’éviter le Vih-sida qui est une réelle préoccupation, un problème de santé publique en ce moment au Cameroun. Dieu merci, nous avons tout l’engagement des pouvoirs publics et celui de la Première Dame, ce qui nous conforte dans cette lutte contre le fléau, en attendant de trouver le vaccin médical classique avec l’appui de nos partenaires et de la communauté internationale.

Où en est-on justement avec la recherche concernant le vaccin médical ?

Le vaccin classique que nous attendons de tous nos vœux est en train d’être mis en œuvre au niveau du CIRCB. Nous sommes au niveau des essais in vitro, c'est-à-dire au niveau des laboratoires. Nous passerons probablement bientôt, avec l’appui du gouvernement, aux essais classiques. Comme vous le savez, on ne pourrait jamais essayer un médicament, ni un vaccin sur des populations. Il s’agit de mesures éthiques essentielles. Bien que ce soit difficile, bien que la recherche ait un coût, nous avons de l’espoir, nous pensons pouvoir y arriver.

Que représentent les ouvrages produits et offerts à la communauté éducatives ?

Le milieu scolaire est un milieu jeune. C’est un milieu par lequel les comportements se façonnent. En offrant les ouvrages didactiques aux élèves, la Première Dame a pensé que c’était le milieu le plus favorable pour façonner les premiers comportements. A ce niveau, il est bon que les jeunes prennent de bonnes habitudes. Consciente également du fait que de plus en plus, le milieu scolaire, les élèves et leurs encadreurs que sont les enseignants, sont parmi les premières victimes de cette pandémie, il était bon pour nous, en partenariat avec l’Unesco – la Première Dame, faut-il le rappeler, est Ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco –, d’infiltrer ce milieu et de donner à la communauté éducative les armes pour combattre véritablement le Vih-sida.


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