Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

3 500 tonnes de riz annuellement attendues de Galim

Objectif fixé par le Minepat lors du lancement de l’agropoles de riz fluvial vendredi dernier dans les Bamboutos.

Et de sept pour le programme Agropoles ! Après les agropoles de Bomono dans le Littoral, Kribi dans le Sud, Bankim dans l’Adamoua, Mbandjock dans le Centre, Bafoussam dans l’Ouest, et Mokolo dans l’Extrême-nord, c’est autour de Galim dans la région de l’Ouest d’accueillir son agropoles consacré au riz. Vendredi dernier, devant une foule nombreuse et heureuse, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi a lancé l’agropoles riz de Galim. Véritable projet de développement, l’agropoles de production et de transformation de riz pluvial de Galim (Aptripgal), groupement d’intérêt économique (GIE), va produire à terme 3 500 tonnes de riz par an pour un coût total de près de 1,2 milliard de F. Le gouvernement apportera un appui de 442 millions de F, tandis que les promoteurs, regroupés dans huit Gic, débourseront un peu plus de 750 millions de F.

La visite entamée dans un site de production de riz a ravi le Minepat. Toutefois, Emmanuel Nganou Djoumessi a souhaité que « cet embryon d’usine » soit modernisé afin de produire davantage pour satisfaire la demande nationale. Le Cameroun importe plus de 500 000 tonnes de riz par an pour plus de 100 milliards de F. Ces devises qui sortent du pays ne peuvent permettre l’émergence. Plutôt, il faudrait que le riz labélisé de Galim soit abondamment produit pour créer la richesse, les emplois et rapporter des devises au pays par l’exportation. Le Minepat leur a d’ailleurs promis que le gouvernement les accompagnera dans la production, la transformation et la commercialisation de la précieuse céréale.

Désiré Nkepseu, porteur principal de l’Aptripgal promet que ses camarades et lui vont, par leur ardeur au travail, transformer tout Galim en un véritable bassin de production du riz pour faire du Cameroun un pays émergent en 2035. Les élites et forces vives de Galim ont aussi saisi cette occasion pour égrener un chapelet de doléances qui consistent en l’aménagement des points d’eau potable, l’installation de l’énergie électrique, la création des centres de santé intégrés et surtout la réhabilitation des routes afin qu’elles soient praticables en toute saison. Le ministre Nganou Djoumessi a écouté et rappelé que toutes ces doléances sont comprises dans le programme d’accompagnement de l’Aptripgal. Mais il a promis de réhabiliter le tronçon Mbouda-Galim en attendant le bitumage annoncé, ce d’autant plus qu’il s’est lui-même embourbé avec son cortège sur ce tronçon passant par Bati, du fait de l’incessante pluie qui a considérablement dégradé l’état de la route.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière