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Dossier de la Rédaction

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A Paul Pondi, la patrie reconnaissante

Le haut commis de l’Etat a été élevé à la dignité de grand Cordon du mérite camerounais à titre posthume, samedi dernier à Ngog-Mapubi.

 

Tout premier délégué général à la Sûreté nationale (DGSN), avec 20 ans de carrière diplomatique, couronnés par de nombreuses distinctions, Paul Pondi s’en est allé le 31 août dernier des suites de maladie, à 85 ans. Et pour le dernier voyage de ce haut commis de l’Etat, c’est la nation toute entière qui lui a témoigné sa reconnaissance. Avec au premier rang, le président de la République et son épouse, Mme Chantal Biya. De la mise en bière à l’Hôpital général de Yaoundé vendredi, à l’inhumation samedi à Ngog-Mapubi dans le Nyong-et-Kellé, le DGSN, Martin Mbarga Nguele, représentait personnellement le chef de l’Etat. Portant lui-même le deuil de celui qu’il a côtoyé, le patron de la police est allé à chaque étape au nom du président de la République, réconforter, non seulement les deux fils du défunt, Jean-Paul et Jean-Emmanuel Pondi, mais aussi la veuve, Catherine, très affligés.

C’est à la lecture du message de condoléance du chef de l’Etat par le préfet du Nyong-et-Kellé, Aboubakar Iyawa, que l’on comprend cette sollicitude. Le président Paul Biya y affirme que Paul Pondi fait partie des bâtisseurs de la police camerounaise. Il le désigne comme un homme aux qualités personnelles appréciées et aux compétences reconnues. « Avec sa disparition,  notre pays perd un témoin privilégié de son histoire. Un pionnier de l’administration et un patriote engagé», écrit le chef de l’Etat. D’où l’élévation du disparu à la dignité de grand Cordon du mérite camerounais à titre posthume.

Les témoignages qui suivront l’office religieux conduit par les révérends pasteurs David Lingom, Dr Simon Bolivard Njami Nwandi et Pierre Mbemba, vont le confirmer. Pour la petite histoire, Isaac Nyem Nguene, de la famille Ndog Thock explique que l’ancien ambassadeur a vécu dans la pauvreté à cause du décès précoce de ses parents. Mais une fois à l’abri du besoin, il n’a pas oublié le sens du partage. Il affirme : « Ne voulant plus voir de vieilles maisons en matériaux locaux dans le village, il a offert des tôles à tous les habitants et construit des temples. Nous avons perdu un grand homme. » Le ministère des Relations extérieures et la famille politique où il est considéré comme le pilier de l’implantation du RDPC dans le Nyong-et-Kellé ont aussi regretté son départ. Lorsque son fils, Jean-Emmanuel Pondi prend la parole, l’émotion est à son comble. Non sans relever la douleur de voir partir son père, il a souhaité qu’on retienne que son géniteur était un homme de principes. Et que servir son pays pendant 47 ans aura été pour lui, un privilège, non une corvée. Cette inhumation était le couronnement de deux jours d’hommag, avec des honneurs militaires à l’Ecole nationale de police de Yaoundé et un grand culte à la paroisse EPC Adna.

Elise ZIEMINE

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