Construire à Douala, capitale économique du Cameroun et principale façade maritime du pays, un centre d'affaires (hôtels, palais des congrès, centre culturel, etc.), une zone administrative, un port de plaisance, 

 une base nautique, des espaces verts et de jardins publics, un parc d'attractions, des espaces commerciaux et résidentiels, de logements sociaux au nombre de 10 000, etc. Le tout bâti sur 1000 hectares entre le port et l'aéroport international de Douala. C’est ça le concept « Sawa Beach ».

Un projet qu’un arrêté du Premier ministre, chef du gouvernement, a relancé en février 2012 et dont le secrétariat technique se réunissait à Douala vendredi 13 septembre dernier. Principal point au programme de la 11e session de cette instance présidée par Ahmadou Sardaouna, Sg du ministère de l’Habitat et du Développement urbain, l’examen du rapport de l’enquête foncière et environnementale sur le site envisagé du projet. Une étude menée par la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (Maetur).

Un document de plus de 100 pages que les membres du secrétariat technique ont étudié et amendé. A en croire l’enquête foncière, plusieurs titres fonciers ont déjà été délivrés, d’autres sont en cours d’obtention et des décisions préfectorales existent sur certains terrains de ce vaste espace situé dans les arrondissements de Douala Ier et IIe. Les villages Youpwé, Dindé et Essengué sont concernés et abriteraient une population estimée à 12 000 âmes.

Mais en raison du fait que le rapport de la Maetur a omis les potentialités économiques de la zone, c’est-à-dire qu’il n’a pas mis l’accent sur les activités économiques qui justifient l’implantation des populations sur cette étendue territoriale, le secrétariat technique a reporté la validation finale du document pour le mois prochain. Néanmoins, le projet de décision de création d’un comité local pour le suivi du projet a été finalisé.