Une plaquette présente les différentes actions des pouvoirs publics au cours des six dernières années.
C’est un document de 180 pages qui vient d’être publié par le gouvernement de la République. Un document qui se veut un condensé des actions entreprises par les pouvoirs publics au cours de la mandature 2007-2013. Dans la préface de cette plaquette abondamment illustrée, le Premier ministre, Philemon Yang parle de « la preuve par les faits et les chiffres ». Un titre qu’il donnerait volontiers à cet ouvrage. Et ce n’est pas le fait du hasard, si l’on en juge par les sommes investies par l’Etat du Cameroun, avec l’appui de ses partenaires et des pays amis pour mener le Cameroun sur la voie de l’émergence : 420 milliards de F pour le barrage de Memve’ele ; 287 milliards pour le port en eau profonde de Kribi ; 241 milliards pour l’autoroute Yaoundé-Douala ; 238 milliards pour la construction du barrage de Lom- Pangar, 33 milliards pour la construction de 1 500 logements sociaux… Des réalisations qui n’intègrent pas d’autres projets comme le deuxième pont sur le Wouri, l’exploitation du gisement de fer de Mbalam …
Mais il faut dire que ce volet des grands chantiers économiques n’a pas occulté celui du social. C’est ainsi que la troisième partie de l’ouvrage est consacrée aux actions visant l’amélioration des conditions de vie des populations avec dans le domaine de l’éducation, des dotations budgétaires cumulées de l’ordre de près de 2 300 milliards de F pour les trois principaux départements ministériels en charge de ce secteur sur la période concernée. Le secteur de la santé n’est pas en reste. C’est ainsi que la carte sanitaire a enregistré des progrès considérables au cours de cette période. Outre la construction de plusieurs types d’infrastructures sanitaires spécialisées, il y a la décision prise en 2007 par le président de la République de rendre gratuits les antirétroviraux. Ce qui permet la prise en charge de près de 120 000 personnes.
Difficile tout de même d’occulter les avancées démocratiques et institutionnelles avec des réformes qui ont contribué à la consolidation de la démocratie et au renforcement de l’Etat de droit d’une part, et à l’amélioration de la gouvernance d’autre part. Le processus de mise en place des institutions prévues par la Constitution du 18 janvier 1996 s’est poursuivi avec la transformation des anciennes provinces en régions. On note également l’avènement du bicaméralisme avec l’élection le 14 avril 2013 des 70 premiers sénateurs de l’histoire politique du Cameroun, suivie le 8 mai de la nomination de 30 autres par le président de la République, conformément aux dispositions de la Loi fondamentale. La période aura également été propice à une densification de l’offre médiatique, avec des statistiques qui révèlent plus de 600 titres dans la presse écrite, quelque 116 chaînes privées de radiodiffusion, 32 chaînes de télévision et une centaine d’entreprises de télédistribution.
L’aperçu donné par cet ouvrage permet ainsi de dire que « les fondations du Cameroun émergent sont bonnes et les perspectives encourageantes. » D’où cette invite à l’endroit des Camerounais qui sont appelés à tout mettre en œuvre pour contribuer efficacement à « l’exaltante » tâche des Grandes Réalisations du président Paul Biya.
