Le maire de Bazou œuvre pour que les communes rurales mettent sur pied des activités génératrices de revenus.

Son combat se résume en un seul point : rendre la commune de Bazou autonome, en parvenant à stabiliser ses ressources à près de 500 millions par an. Le défi est louable et surtout légitime. Parce que de l’avis de cet expert en aéronautique, âgé de 54 ans, les communes rurales connaissent d’énormes difficultés. Leur budget repose en grande partie sur des financements extérieurs, les fonds propres ne comptant pas pour grand-chose. « L’objectif que je poursuis est de stabiliser d’ici la fin du prochain mandat, les fonds propres de la commune de la commune à 500 millions de Fcfa. De telle sorte que, quel que soit ce qui arrive, que nous soyons toujours capables d’inscrire des projets en comptant sur nos propres moyens pour les réaliser », clame le maire.

Cet objectif lui tient à cœur aussi à cœur pour la simple raison que les projets générateurs de revenus permettront à terme à la commune de réaliser des investissements et d’améliorer le cadre de vie des populations. Et ainsi, la ville pourra se développer toute seule. Son premier mandat qui vient de s’achever lui a permis, en relevant de manière significative le niveau du budget communal, de moderniser la gestion de la commune de Bazou en recrutant un personnel qualifié et surtout en réalisant un certain nombre d’infrastructures grâce aux financements extérieurs. L’acquisition de la flotte d’engins, en cours de livraison, devrait permettre à cette commune rurale d’être plus autonome et mieux tournée vers l’avenir. Enfin, indique-t-il, les maires doivent avoir un salaire, un carnet d’adresses étoffé, un entregent nécessaire pour ouvrir certaines portes, afin de mieux impulser le développement dans leur localité. C’est de cette façon que les communes rurales pourront se développer.