Le chanteur signe son retour dans le showbiz avec un nouvel album « Baby Palaba ».

L’auteur de « Djomboss » revient à la musique. Eriko a un nouvel album, intitulé « Baby Palaba » (en français « La femme à problème », explique l’artiste). Ce deuxième opus du chanteur, après « Yondo » sa première sortie, se veut un symbole de renaissance. L’artiste sort d’un long silence, cinq ans après un accident grave sur la route de Mbankomo, qui  a  failli lui coûter la vie. Des mois de rééducation et une volonté de fer plus tard, le voilà de retour. Avec cet album, Eriko, Eric Kouoh de son vrai nom, souhaite relancer sa carrière et revivre dans un secteur où beaucoup l’avaient donné pour mort. Comme il s’en rappelle : « Plusieurs personnes ont raconté que je ne pouvais plus chanter, que j’étais complètement fini. » Non pour leur prouver le contraire, mais plus pour satisfaire sa passion de la musique, Eriko s’est remis à la musique. « C’est ce que j’aime faire », souligne d’ailleurs l’artiste.

Pour son retour, le chanteur a décidé d’aller doucement, mais de faire les choses bien. « Alors six titres pour commencer, c’est pas mal pour un come-back », dit-il. La qualité de ses six morceaux, Eriko l’a confiée à Toto Guillaume. Le guitariste de renommée internationale s’est chargé des arrangements, au plus grand plaisir de l’artiste. « C’est l’un des plus grands, et qu’il ait accepté de me prêter main forte, c’est un honneur », reconnaît-il. Le chanteur avoue être sensible au doigté pointu et professionnel, pour ce qui est des arrangements. Car lui-même, se dit fin musicien. Les bases, il les a apprises tout seul. Il se souvient : « Quand j’étais plus jeune et que mon oncle, le célèbre Penda Dalle est allé en France, je suis resté à la maison et j’ai commencé à m’exercer sur ses instruments. A présent, je joue un peu de tout, que ce soit du piano ou de la guitare. » Un talent inné pour la musique que Eriko a utilisé pour la confection de son deuxième album. On y retrouve des rythmes comme le makossa, la rumba camerounaise (Ndlr : a-t-il précisé), le zouk.

L’album compte trois featurings, notamment « Mumi » avec Charlotte Dipanda. L’amour est le thème principal abordé dans ce nouveau produit signé Eriko. De l’amour entre un homme et une femme, il en est bien sûr question, mais cet indéfectible sujet qui va si bien à la musique, Eriko s’en est inspiré pour dire merci à ses amis et nombreux artistes qui lui ont assuré leur soutien depuis le drame. « Je n’ai pas eu beaucoup de difficultés pour mon album, car nombre d’entre eux, en apprenant que je reviens, ont voulu participer, musicalement parlant », raconte l’artiste. Seul hic, la distribution du nouvel album. « Certes, il est sur le marché, mais je ne sais pas comment faire pour sa diffusion. Des spectacles, j’en espérais, mais jusque-là, je n’ai pu en organiser aucun, faute de moyens. » Eriko s’en remet aux médias, en espérant que par cette voie, « Baby Palaba » fera du bruit.