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Dossier de la Rédaction

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Radiocommunications: l’Afrique réajuste ses fréquences


Un séminaire régional clos vendredi dernier à Yaoundé a permis aux experts du continent de mettre à jour leurs connaissances sur le sujet.


Les services offerts par les radiocommunications se développent de plus en plus au sein des populations au point de devenir incontournables. Il s’agit, entre autres, des microphones sans fil, et de quelques applications disponibles sur les téléphones portables, en l’occurrence le récepteur de radiodiffusion, le bluetooth, le wi-fi ou le GPS. La sollicitation sans cesse grandissante de ces services se heurte à une raréfaction des ressources utilisées pour leur mise en œuvre : les fréquences. « Les fréquences radioélectriques sont une ressource très rare au regard des besoins toujours plus nombreux au fil du temps », déclarait Aboubakar Zourmba, directeur général adjoint de l’Agence de régulation des télécommunications à l’ouverture d’un séminaire régional sur les radiocommunications organisé par l’Union internationale des télécommunications (UIT) lundi dernier à Yaoundé.

Vendredi dernier, après cinq jours d’assises, les experts venus des différents pays d’Afrique se sont entendus sur la manière de gérer rationnellement ces ressources afin d’en faire un usage optimal. «Tous les pays sont engagés à abandonner la télévision analogique au 17 juin 2015 », rappelle Jean-Jacques Massima Landji, représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale. Le forum sur la migration de la télévision analogique à la télévision numérique a dès lors permis aux différents pays d’échanger leurs expériences sur la question sans éluder l’aspect du financement. En effet, le passage de l’analogique au numérique va induire des changements dans la gestion du spectre des fréquences. « L’avantage est de libérer les fréquences, ce qu’on appelle le dividende numérique, qui pourront être commercialisées pour les services mobiles de plus en plus demandeurs en matières de spectre », déclare Jean-Jacques Massima Landji. Pour Mezom Melouta, coordonnateur adjoint de l’unité technique opérationnelle du Cameroon Digital TV Project (CAM-DTV), « Il y a de nouveaux métiers. Des gens vont se former à ces métiers et c’est toute une économie qui naît ».

Toujours dans l’accompagnement du processus de migration de l’analogique au numérique, un projet-pilote de création de centres de traitement des déchets numériques initié par la Banque mondiale (BM) est en vue. L’appel d’offres pour le recrutement des entreprises sera lancé dans les tout-prochains jours. Le représentant de la BM à ce séminaire a par ailleurs annoncé la construction, d’ici l’année prochaine, d’un centre de traitement des déchets numériques au Cameroun. Les produits numériques, de l’avis des experts, sont moins polluants que les produits analogiques et permettent de réaliser d’importantes économies d’énergies.

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