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Dossier de la Rédaction

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Félix Ndallé Ngando: aux âmes valeureuses…

Le policier tué par un rebelle centrafricain à son poste de travail à Tocktoyo repose depuis  ce week-end à Mbouroukou, son village.


Où trouver des mots pour consoler une octogénaire assise devant la dépouille de son fils criblé de balles ? La mère de Félix Ndalle Ngando, vendredi dernier à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé, présentait les signes d’une personne déstabilisée par ce drame. Policiers et gendarmes l’ont soutenue comme ils ont pu. Elle est revenue dans la salle pour écouter les paroles consolatrices de la Bible.

Le pasteur Emmanuel Elouti, de l’Eglise évangélique du Cameroun, a puisé dans les Psaumes, des versets fort à propos : « Dans la détresse, c’est à l’Eternel que je crie et il m’exauce…Que votre cœur ne se trouble point, croyez en moi…Je vais vous préparer une place afin que là où je suis, vous soyez aussi… ». Le berger a prié les familles professionnelle et naturelle du défunt de vaincre la douleur de la séparation pour garder vivant le souvenir de Félix Ndallé Ngando. C’est l’officier de police tué par balles à son poste de travail à la frontière de la RCA, précisément dans la localité de Tocktoyo, à l’Est-Cameroun, le 19 août dernier par un rebelle centrafricain.

Le deuxième acte de cette cérémonie funèbre s’est déroulé à l’Ecole nationale supérieure de police. Les honneurs de la patrie reconnaissante se sont traduits par la lecture du décret présidentiel du 02 septembre 2013 portant promotion exceptionnelle et à titre posthume au grade du commissaire, 6e  échelon, le défunt. De même, le président de la République l’a fait chevalier des Ordres nationaux de la valeur à titre posthume. Ces attributs ont été posés sur le drapeau Vert-Rouge-Jaune recouvrant le cercueil par Martin Mbarga Nguelé, le délégué général à la sûreté nationale.

L’adieu des camarades s’est exprimé par le chant au mort et le respect dû en pareilles circonstances. Puis le commissaire Félix Ndalle Ngando sort de la scène  de l’Ecole de police qu’il connaît bien. Un corps où il a été admis en 1986.

A l’hôpital Général comme à l’Ecole de police, on a noté une forte présence de la police nationale avec à sa tête son patron. De même, était présent à la levée de corps Jean Baptiste Bokam, secrétaire Général à la Défense chargé de la gendarmerie. Le commissaire Félix Ndallé Ngando a été inhumé samedi dernier à Mbouroukou par Melong, département du Moungo. Arraché à la vie à 48 ans, il laisse une veuve et cinq enfants.



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