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Dossier de la Rédaction

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Encore une pause pour le Football féminin

Pour des raisons administratives, les clubs attendront le week-end prochain pour la 11e journée.

« On dirait que le football féminin n’intéresse personne. Ils ne prennent rien au sérieux ici. Récemment, les présidents de clubs d’élite One ont menacé de ne pas faire jouer leurs équipes. On les a écoutés. » Engagé dans un monologue au stade annexe numéro 1, Aloga, inconditionnel, est venue confirmer ce qui s’apparentait encore comme une rumeur il y a plusieurs jours. Samedi dernier, à l’annexe numéro, il s’apprêtait à vivre la rencontre comptant pour la 11e journée entre Canon filles de Yaoundé et Emergence FC de Yaoundé, ses clubs de cœur. Mais il n’y a pas eu match  et il n’ y en aura pas avant le week-end prochain. L’annexe est fermée. Seuls quelques spectateurs peu ou pas informés sont alentours. Dans les clubs, on dit avoir « reçu un coup de fil de Dibo Colette (Ndlr, membre de la Commission de football féminin) ». « Elle nous a fait savoir qu’il n’y aura pas championnat ce week-end mais que tout reprendra le week-end prochain. Elle a également demandé qu’on accepte cela ainsi », confie, l’air contrarié,  Samuel Haman, entraîneur de AS Kirikou. Approchée par CT, Dibo Colette redirige le reporter de CT vers la division de la communication de la Fécafoot. Là-bas, on laisse savoir qu’il s’agit d’un problème de signature. « Le président du Comité de normalisation avant son voyage, n’a pas visé le chèque destiné à l’organisation de cette journée. C’est cet argent qui permet de couvrir toutes les dépenses. Et s’il n’ y a pas d’argent, il n’y aura pas de matchs ».

Les clubs expriment leur ras-le-bol. C’est le cas à As Kirikou, où on pense qu’il s’agit d’une « pause de trop ». « Les clubs ont besoin d’achever la saison. C’est lourd. On prend en charge le salaire des filles, les primes d’entraînement, les maladies entre autres. C’est trop ! Tout le monde veut bien voir une saison achevée. Pourquoi cela a l’air compliqué chez nous ?» S’indigne Samuel Haman, joint au téléphone par CT. Il poursuit d’ailleurs. « Savez-vous quelle  anxiété cela provoque chez les joueuses ? C’est du stress, ce n’est pas normal pour les athlètes ». Pourtant, il y a trois semaines, les équipes sortaient d’une trêve. Elles se réjouissaient d’une reprise qui viendrait mettre un terme à près de trois mois d’interruption « non-justifiée ». La reprise a été annoncée à l’issue d’une rencontre entre le président du Comité de normalisation, Pr Joseph Owona, et le collectif des présidents de club (dix) affiliés audit  championnat à Yaoundé. Ce dernier annonçait d’ailleurs la « prise en charge du supplément financier pour le maintien en jambes des joueuses suite à la suspension des compétitions ». L’inquiétude de Eyenga Manga, président de Femina d’Ebolowa est donc à remettre sur la table parce que selon lui, « il faudrait juste que nous prenions les clubs et le football féminin au sérieux et qu’on donne aux clubs les moyens de travailler. »

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