Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Réalisme et détermination

Nombre de nos compatriotes, par suivisme et admiration aveugle des modèles politiques peu compatibles avec les spécificités de notre pays, auraient voulu transformer le Cameroun en un champ d’expérimentation de leurs fantasmes. Quand ce n’est pas pour satisfaire aux lubies de commanditaires occultes, spécialistes de pêche en eaux troubles, prêts à se repaître du chaos. Cela ne participe ni de la vision du président Paul Biya, ni de sa méthode de gestion des affaires publiques.

En effet, non partisan de la précipitation, source de dangers et de risques de dérapages suicidaires, le chef de l’Etat est apôtre d’une construction déterminée, mais patiente, par paliers, de la démocratie camerounaise. Dans une approche responsable et participative qui implique une indispensable appropriation des objectifs et des acquis, par l’ensemble des entrepreneurs politiques et tous les acteurs de l’espace public : société civile, médias…

Même les contempteurs les plus amnésiques du promoteur du Renouveau national ne sauraient occulter, aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale, de tous les observateurs objectifs, les progrès fantastiques réalisés par le Cameroun, sous l’impulsion du président Paul Biya, sur la voie escarpée et sinueuse de la démocratie. De l’instauration de la pluralité des candidatures au sein du parti unique, jusqu’au vote biométrique, en passant par la création d’un organe indépendant en charge de l’organisation et de la gestion des élections, Elecam, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

C’est donc un processus que le chef de l’Etat construit avec sagesse, réalisme et détermination, un processus dont la prochaine étape sera la mise en place du Conseil constitutionnel. Comme il l’a annoncé lundi dernier face à la presse, au sortir du bureau de vote de l’Ecole publique bilingue de Bastos, où il a accompli son devoir civique en compagnie de son épouse, Chantal Biya, à l’occasion des législatives et municipales 2013.

La mise sur pied prochaine du Conseil constitutionnel va parachever la mise en place des institutions prévues par la Constitution et, ce faisant, combler un grand vide. En effet, instance compétente en matière constitutionnelle, « le Conseil constitutionnel statue souverainement sur : la constitutionnalité des lois, des traités et accords internationaux ; les règlements intérieurs de l’Assemblée nationale et du Sénat, avant leur mise en application, quant à leur conformité à la Constitution et les conflits d’attribution ; entre les institutions de l’Etat ; entre l’Etat et les régions, entre les régions. » Le Conseil constitutionnel veille également à la régularité de l’élection présidentielle, des élections parlementaires, des consultations référendaires.

Last but not the least, « Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives, militaires et juridictionnelles, ainsi qu’à toute personne physique ou morale. Une décision déclarée inconstitutionnelle ne peut être ni promulguée ni mise en application. »

Au total, en raison de son importance et de la complexité des missions qui lui sont dévolues, la mise en place du Conseil constitutionnel devait être bien mûrie. Il reste à espérer que celles et ceux qui seront nommés pour animer cette institution se montreront à la hauteur des attentes des Camerounais. Et que le Conseil constitutionnel sera effectivement le reflet de la manifestation de l’Etat de droit, du renforcement du pouvoir judiciaire et de la spécialisation des juridictions.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière