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Dossier de la Rédaction

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Fausse auto-défense, vrais agresseurs

Marine B. habite le quartier Logpom, non loin du carrefour Njoya à Douala. Tous les soirs, cette employée de bureau regagne son domicile entre 20h et 21h. Il y a quelques jours, un taxi la dépose dans ce créneau horaire. 

 Comme d’habitude, elle emprunte le petit trajet de 100 m environ qui la sépare de son domicile. Sur le tronçon se trouvent un container transformé en vente à emporter et d’autres échoppes.

La jeune dame aperçoit des gens assis, et continue son chemin. Quelques minutes après, Marine B. sent une présence derrière elle. Elle progresse. Le jeune homme qui la suit engage soudain la conversation : il lui demande son numéro de téléphone, qu’elle ne donne pas, lui dit qu’il fait partie des jeunes qui assurent la sécurité dans le quartier. La jeune dame ne répond toujours pas… Le garçon décale et fait semblant d’uriner. Lorsque la dame est devant son portail, il fonce vers elle, sort un long couteau et lui intime l’ordre de lui donner son sac. Apeurée, elle s’exécute. Le type disparaîit ensuite dans la pénombre.

Autre lieu, même méfait. Cette fois, à Makèpè, lundi dernier. Les agresseurs se font passer pour des membres de l’auto-défense, ce qui leur « permet » de raccompagner leurs futures victimes. Ici aussi, l’agressée perdra sac, téléphone portable, argent… Ces agresseurs-ci ont néanmoins dit à leur victime où elle pourrait retrouver ses papiers.

Solange M., la trentaine, a choisi de déménager le lendemain de son agression. Jeudi dernier, alors qu’elle rentrait chez elle à Makèpè (Rhône-Poulenc) aux environs de 22h, elle est apostrophée par un individu qui lui demande son numéro de téléphone. Prise de peur, elle presse le pas, court presque pour ouvrir le portail de l’immeuble où elle vit. Malheureusement, son agresseur ne lâche pas prise. Il la suit et lui sort un long couteau de boucher. Alors qu’elle arrive devant sa porte, il la somme d’ouvrir. Prise de panique, la jeune femme hésite et dit qu’il y a quelqu’un à l’intérieur. C’est alors que l’agresseur lui arrache son sac et s’enfuit. Solange M. se met à crier au secours. Des voisins sortent, puis se mettent aux trousses du malfrat. Il sera finalement rattrapé à côté d’un marécage. Avant, il a jeté le sac de sa victime dans le marais. Il sera battu par la foule, lapidé et laissé pour mort. Le sac de la jeune fille lui a été retourné. Elle a quand même déménagé.

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