Le centre de prévoyance sociale de cette localité vient d’être inauguré.
Sangmelima, le 25 septembre dernier. Les attentions se sont détournées, le temps d’une cérémonie, de la campagne électorale en vue du double scrutin législatif et municipal qui se profile à l’horizon. Il s’agit de l’inauguration par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, du centre de prévoyance sociale de la ville, baptisé : « Maison du retraité ».
Dans l’enceinte du joyau architectural (1 155m2 sur un terrain de 1ha05 ; 12 bureaux ; 1 abri pouvant servir de salle de fêtes ; 1 case de passage de 4 pièces ; 1 bloc toilettes hommes et femmes ; un salon d’attente, pour un coût d’investissement de près de 232 millions de francs), c’est l’effervescence. Autour de Grégoire Owona, de nombreuses personnalités au premier rang desquels le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo et le secrétaire général des services du Premier ministre, Louis Paul Motaze, tous, élites de la région du Sud, en ajoutent à la solennité de l’évènement. Retraités, travailleurs, populations et groupes de danse assurent le côté populaire et festif.
Arrive le temps des discours, chargés de diverses émotions. D’abord le satisfecit de l’Association des retraités du Dja et Lobo qui, par la voix de son président, rappelle les temps douloureux, lorsque les siens devaient partir des contrées lointaines et enclavées comme Mintom ou Djoum ou Oveng, pour aller faire leurs opérations à Ebolowa. Décès et autres drames n’étaient pas rares dans ces conditions. Puis, les promesses du directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (CNPS), Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, qui justifie l’action de son entreprise par trois raisons : « la CNPS est une entreprise citoyenne, qui s’affaire à accompagner le président de la République dans sa politique de modernisation du Cameroun ; elle se doit de rapprocher ses services des demandeurs ; elle doit de même accompagner la mise en œuvre des projets structurants et autres initiatives publiques et privées en cours dans le pays.
Vient alors le mot d’espoir de Grégoire Owona, rappelant quelques vœux du chef de l’Etat qui prescrit : « la mise en place d’un dispositif de sécurité sociale universel qui sera la résultante de la modernisation devant s’opérer dans notre système d’assurance et de prévoyance sociale (…) La proportion des populations couvertes en matière de sécurité sociale devrait passer de 10% en 2012 à 20% en 2015… » La bonne nouvelle en sus, c’est l’annonce de la construction à l’horizon 2017 de cinq autres centres similaires à Banyo, Messassi, Yokadouma, Nkambe et Mundemba.
