Cette opération a été menée dans trois localités du Haut-Nyong et de la Kadey, en septembre.

La lutte contre le braconnage gagne en intensité dans la région de l’Est. Au moins 100 espèces protégées viennent d’être saisies au courant du mois de septembre. Ces espèces rares saisies sont entre autres, constituées de singes, porcs-épics, lièvre et gorilles. Cette opération a été rendue possible grâce à une descente sur le terrain des responsables régionaux des Forêts et de la Faune dans deux départements. La ronde de Messamena et ses environs, dans le Haut-Nyong a offert le plus gros stock de gibiers. Dans cette localité, plus d’une trentaine d’espèces animales protégées ont été saisies. Les braconniers ont été ont été interpellés en flagrant délit de chasse et de vente de gibiers. Le reste de la saisie s’est faite à Mbang et à Ndemnam, deux arrondissements de la Kadey. Là aussi, les espèces rares sont constituées de singes, porcs épics, lièvres. Toutes ces espèces ont été remontées à la délégation régionale des Forêts et de la Faune, à Bertoua, pour procéder à leur vente aux enchères.

Mais sur le terrain, l’occasion a été donné à la brigade de aires protégées de procéder aux séances de sensibilisation des riverains. « On leur a parlé de danger lié à la destruction des espèces rares et protégées. Protéger le peu ces espèces rares, c’est garantir l’avenir des générations futures », explicite Alain patrice Azempte Mbemo, chef de service régional de la brigade régionale des Aires protégées. Mais apparemment, le message tarde à être compris. « La lutte contre le braconnage est un travail de longue haleine à l’Est. A chaque fois, notre volonté de décourager les braconniers ne faiblit pas, mais après à notre passage, ils reprennent de plus belle de manière, leurs sales besognes. Malgré la sensibilisation, elles reviennent toujours tuer les espèces protégées », se désole Alain Patrice qui appelle les différents acteurs à une synergie d’actions.