Vincent Tiogo, président, Association des Personnes handicapées dynamiques du Cameroun (Asphadycam).
Qu’est-ce que votre association apporte aux personnes handicapées ?
Dans mes discours lors des événements publics, je plaide toujours pour l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées. Nous siégeons une fois par mois, afin de partager nos expériences, d’éduquer et d’orienter nos membres.
Par rapport à nous qui avons grandi avec ce handicap, beaucoup se retrouvent sur un fauteuil roulant à cause d’un accident. Cela signifie une nouvelle vie pour eux, une chose qui n’est pas facile. Mais nous vivons comme une famille. Mme Catherine Bakang Mbock, ministre des Affaires sociales, a récemment posé la première pierre de la construction d’un centre polyvalent pour les personnes handicapées à Douala.
Le chantier situé à Bépanda est en plein essor et lorsqu’il sera terminé, on pourra déguerpir tous les mendiants des rues.
Quel message à l’endroit des handicapés ?
J’appelle mes frères et sœurs à adopter un mode de vie responsable. J’exhorte les familles à éduquer. On a eu des cas où les parents cachaient les enfants handicapés, parce qu’ils les considéraient comme une honte. Il faut absolument respecter la vaccination contre la poliomyélite. Un enfant appartient à la communauté entière, donc celle-ci a pour devoir de l’accepter et l’aimer tels qu’il est.