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Dossier de la Rédaction

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Aspire football Dreams 2013, c’est parti !

La 5e édition de ce camp de détection de talents lancée mercredi dernier à Yaoundé.

Avant le métier était bradé et les footballeurs stigmatisés. Aujourd’hui, la profession a gagné en crédibilité et de nombreux parents voient en leurs fils un futur Roger Milla, Samuel Eto’o, Lionel Messi, voire Pélé. Et pour accompagner certains d’entre eux dans la réalisation du rêve de leur progéniture, l’Académie Aspire Football Dreams est de retour au Cameroun. Mercredi dernier, le lancement officiel de la 5e édition après deux années d’absence pour cause de suspension, a eu lieu à l’annexe numéro 2 du stade Omnisports de Yaoundé. Irène Nsyme, mère de Siegfried, 13 ans, est venue accompagner son rejeton. A la maison, il serait devenu intenable. « Il ne pense qu’à cela et nous l’accompagnons. Il est bon élève et aime le football. Nous sommes là pour le soutenir parce que même s’il n’est pas retenu, nous lui avons parlé de sorte qu’il ne soit pas affecté », confie-t-elle.

Xavi Gisbert est l’un des quatre entraîneurs espagnols venus du Qatar pour superviser les camps de détection. Il a déjà travaillé dans 25 pays, toujours dans le cadre de ce projet. Donc de l’expérience, il en a. C’est avec aisance qu’il détecte donc, à vue d’œil, les « enfants qui veulent mentir sur leur âge ». Et, parmi les 154 enfants venus de la commune de Yaoundé V (retenue pour la séance), seuls 132 participeront à la détection. Les autres ont été mis de côté pour « aspect trop vieux ». « Nous sommes là pour deux heures en une année pour une commune. Pourquoi ne donne-t-on pas la chance à tous les enfants ? Personne ne sait qui bénéficier de ce programme et changer les conditions de vie de sa famille », regrette-il.

A Yaoundé, comme dans chacune des sept villes retenues cette année, 176 enfants se battront faire partie des 50 retenus pour les finales (du 16 au 19 octobre) au stade Omnisports. Des indiscrétions font savoir que des parents auraient voulu corrompre des encadreurs, restés insensibles. La consigne est claire : « rien n’est payant, seul le travail primera », a tenu à préciser Thomas Libiih, encadreur. Pour arriver à ce lancement officiel, le programme a sillonné les villages et autres villes du Cameroun. Et, « ceux qui arriveront au sommet, c'est-à-dire les trois retenus, seront ceux qui auront très bien travaillé », selon Xavi Gisbert. Le Cameroun est l’un des sept pays africains (Algérie, Afrique du Sud, Ghana, Kenya, Nigéria, Sénégal), bénéficiant de ce projet aujourd’hui dirigé par Thomas Nkono. Six Camerounais sont déjà passés par cette académie.

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